es négociants réputés aux quatre coins de la planète, des investissements lourds dans les chais, le plus grand vignoble de France certifié, sans oublier un salon dédié et mondialement réputé ! La filière des vins bios en Occitanie est sans aucun doute l’une des plus solides et des plus structurées de l’Hexagone. Et pourtant : les volumes de vins sont insuffisants et certains renoncent à la certification. Au point qu’un opérateur, les Domaines Auriol, ressente la nécessité de se faire le parangon de son développement régional en proposant un contrat d'accompagnement à la transition bio aux producteurs. Ils ne sont pas les seuls : d’autres négociants s’intéressent au nouveau label CAB, marque déposée par l’interprofession SudVinBio, visant à créer un marché des vins en conversion pour sécuriser les producteurs durant cette période de fragilité. En clair, chacun fait pour créer l'avenir du bio occitan. Car, soulignent les domaines Auriol, le développement de l’offre bio est un enjeu stratégique de moyen terme pour la région Occitanie. La filière peut jouer comme un rempart contre la concurrence baissière des vins espagnols. Reste que les vins ibériques ont aussi les atouts géo-climatiques pour s’orienter sur ce créneau.
Chacun fait sa BO pour le bio en Occitanie
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 28 septembre 2018
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David Lefebvre
Le 28 septembre 2018 à 16:07:48
Bonjour Marion, merci pour cet éclairage. Il me semblerait important que les représentants professionnels de la viticulture tirent certaines leçons de cet éclairage. Pendant des décennies, nombre d'entre-eux ont tiré à boulets rouges sur ce label, certainement par manque de discernement entre des discours sectaires et culpabilisant à l'encontre du conventionnel, et le label bio qui répond simplement à une demande du marché. Demande qui ne fera que croître à mesure que les problèmes environnementaux s'accentueront. Bien que représentants de la viticulture, certains ont manqué singulièrement de vision, voire de lucidité. Ils seraient bon qu'ils en tirent les conséquences et qu'ils regardent avec une bonne acuité le développement des vins personnalisés. Je vise ici les professionnels qui considèrent encore que ce sont des typicités bien standardisées de goût au sein d'une bannière d'appellation qui permettraient à ces dernières de surmonter des difficultés de mise en marché. DL - Alsace
Bonjour Marion, merci pour cet éclairage. Il me semblerait important que les représentants professionnels de la viticulture tirent certaines leçons de cet éclairage. Pendant des décennies, nombre d'entre-eux ont tiré à boulets rouges sur ce label, certainement par manque de discernement entre des discours sectaires et culpabilisant à l'encontre du conventionnel, et le label bio qui répond simplement à une demande du marché. Demande qui ne fera que croître à mesure que les problèmes environnementaux s'accentueront. Bien que représentants de la viticulture, certains ont manqué singulièrement de vision, voire de lucidité. Ils seraient bon qu'ils en tirent les conséquences et qu'ils regardent avec une bonne acuité le développement des vins personnalisés. Je vise ici les professionnels qui considèrent encore que ce sont des typicités bien standardisées de goût au sein d'une bannière d'appellation qui permettraient à ces dernières de surmonter des difficultés de mise en marché. DL - Alsace
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