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Six raisons pour lesquelles cela a été plus difficile cette année
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Recrutement vendangeurs 2018
Six raisons pour lesquelles cela a été plus difficile cette année

Cette année les vignerons ou les domaines se sont plaints de leur difficulté à trouver des saisonniers pour les vendanges 2018. Voici des pistes d'explications possibles, venant de Bourgogne et de Champagne.
Par Juliette Cassagnes Le 27 septembre 2018
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Six raisons pour lesquelles cela a été plus difficile cette année
C

ueilleurs, porteurs, chauffeurs, personnel de cuverie... Le nombre de postes à pourvoir pendant les vendanges est immense et la période est bien courte. En Champagne par exemple, on estime à 120 000 le nombre total de personnes mobilisées pour cette opération. Cette année plus que les précédentes, les vignerons et les responsables de domaines ont eu des difficultés pour trouver le personnel dont ils avaient besoin.

« C'est un enchaînement de plein de petites choses », explique Mélanie Grandguillaume, juriste à la Confédération des vignerons de Bourgogne (CAVB).

1. Parmi les raisons identifiées, la connaissance de moins en moins bonne des métiers liés à la vigne, par le grand public, cumulée à une dépréciation et un manque d'attractivité de ces derniers ; une tendance d'ailleurs généralisable aux autres travaux en vert de la vigne et encore plus largement aux métiers manuels.

Des étudiants devenus indisponibles

2. Autre explication avancée : « La date, démarrée vers le 20 août en Champagne. Les gens étaient en congés. La récolte a par ailleurs été abondante, donc plus de personnel a été nécessaire, sur une plus longue durée », témoigne Christophe Perret, président de la délégation employeurs au Syndicat général des vignerons (SGV).

3. La réglementation met également des bâtons dans les roues : les jeunes de 16-18 ans pourraient venir le week-end travailleer, mais n'en ont pas le droit ; ils ne peuvent pas enchaîner avec une semaine de cours.

4. La rentrée étudiante se fait par ailleurs de plus en plus tôt, désormais tout début septembre ; cette population est donc de moins en moins disponible.

5. Parmi les autres arguments avancés, le durcissement des conditions d'hébergements, qui ne date pas d'aujourd'hui, mais qui, progressivement fait évoluer les habitudes des vignerons. Ainsi, de moins en moins offrent cette possibilité de logements aux vendangeurs. « En Champagne, on est passé de 80% à moins de 20% qui en proposent », poursuit Christophe Pernet. Pour ceux qui viennent de loin, comme des pays de l'Est de l'Europe, le salaire touché ne suffit pas si un logement doit être payé en plus. « Cela ne vaut pas le coup pour eux de venir, surtout pour quelques jours ».

6. Embaucher de la main d'oeuvre étrangère, qui reste le recours possible, est aussi extrêmement compliqué et stressant pour les vignerons, car impliquant des lourdeurs administratives plus ou moins complexes en fonction des pays d'origine.

Ces derniers font par conséquent de plus en plus appel à des prestataires de service, une activité en plein développement. Ces derniers proposent des salariés pour majorité venant des pays de l'Est de l'Europe. « Certains disposent d'équipes de 600 à 800 personnes. C'est vrai que sans eux, les vendanges seraient compliquées », indique le champenois.

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Tous les commentaires (2)
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wimo Le 30 septembre 2018 à 07:45:57
Je ne comprends pas bien pourquoi les Pôles Emploi ne mobilisent pas les chômeurs pendant ces périodes notamment ceux de longue durée Y a t il des actions menées dans ce sens ?
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bT Le 28 septembre 2018 à 18:26:20
Bonsoir, C'est vrai et difficile de trouver de la main d'oeuvre. Tant que le saisonnier sera payé dans ces conditions c'est normal en sachant que les vendanges manuelles sont dans des appellations prestigieuses let que le coût d'un saisonnier est de 120 à 130 € par jour ce que représente ce coût en sachant qu'il cueille environ 500 Kg de raisin par jour l'equivalent de 384 litres de vin ou 480 à 500 bouteilles /jour ,combien un saisonnier coût il à la bouteille soit 0.3 € /bouteilles
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