rônant au sommet de la pyramide du régime méditerranéen, la consommation responsable de vin est indissociable des effets bénéfiques de ce mode de vie sur la santé. « La diète méditerranéenne réduit toutes les causes de mortalités et a été reliée à de nombreux bénéfices sanitaires, incluant une réduction des risques de cancer, de maladies cognitives et cardiovasculaires, ainsi que l’obésité et du diabète de type 2 » résume un récent rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (disponible ici en anglais).
Comme le rappelle l’OMS, le régime méditerranéen repose sur « une grande consommation de nourriture d’origine végétale (fruits, légumes, noix et céréales) et d’huile d’olive, une ration modérée de poisson et de volaille, de faibles apports de produits laitiers (essentiellement yaourts et fromages), viande rouge et sucre (souvent substitué par des fruits), et une consommation modérée de vin, normalement consommé pendant les repas* ».


Y voyant « un style de vie moderne », l’OMS propose aux pays du sud de l’Europe de considérer le régime méditerranéen comme « une ligne directrice pour adopter ou renforcer les politiques nutritionnelles existantes ». L’OMS citant en exemple les pays scandinaves (Danemark, Finlande, Islande, Norvège et Suède) qui font la promotion du régime nordique. À l’heure où l’implication réelle de la filière vin dans le plan national de prévention des dangers de l’alcool reste incertaine, on peut espérer que ce conseil de l’OMS apaise les esprits et équilibre les débats.
* : Ces derniers faisant partie intégrante du régime méditerranéen, étant « souvent partagés et longs, puis suivis d’une sieste » précise l’OMS.