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Comment un insecticide interdit se retrouve dans l’air (viticole, mais pas que)
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Lindane
Comment un insecticide interdit se retrouve dans l’air (viticole, mais pas que)

Comme des associations antiphytos, les prélèvements d’air de la fédération Atmo dans l’environnement bordelais ont retrouvé des résidus de lindane, un phyto interdit depuis vingt ans. Mais au lieu d’accuser la filière vin, les experts expliquent l’origine de ces résidus.
Par Alexandre Abellan Le 10 août 2018
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rélevant l’air de six sites en Nouvelle-Aquitaine, dont un viticole dans le Médoc, la fédération Atmo a trouvé sur cinq d’entre eux des traces de Lindane tout le long de l’année 2017. Un pesticide interdit depuis 1998, qui a été trouvé dans des analyses de terre réalisées par l’association Info Médoc Pesticides en juin 2016, qui demandait « s'il s'agit de pratiques frauduleuses ou de résidus persistants dans l’environnement ». Et réclamait des explications aux instances viticoles, pointées du doigt.

Prenant du recul, les experts d’Atmo précisent d’emblée que « sur chacun des sites de prélèvement de la région, les valeurs 2017 de Lindane sont faibles et proches des limites de détection ». Quant à la présence quasi-systématique de lindane dans les prélèvements vingt ans après son interdiction, Atmo l'explique « par son caractère persistant dans l'environnement, notamment dans les sols », ainsi que par « les différents mécanismes de transfert du sol vers l'air (volatilisation, entraînement avec la vapeur d'eau, érosion éolienne des sols contaminés...). En effet, le sol constitue un réservoir de Lindane pour le compartiment aérien. »

Matières actives

Analysant l’air d’un village du Médoc « représentatif de l'ambiance globale de pollution des secteurs viticoles » pendant 18 semaines en 2017, Atmo a détecté 37 matières actives sur 66 pesticides recherchés. Dont quatorze fongicides (avec des prédominances de Folpel et de Pyriméthanil), huit herbicides (notamment le Prosulfocarbe), deux insecticides (Lindane et Chlorpyriphos-méthyl) et un corvicide.

Atmo précise que s’il « existe des normes relatives à la concentration maximale de pesticides dans l’eau ou les aliments, aucune norme n’existe à ce jour pour l’air ».
 

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