rêle (ici et là ) et mildiou continuent de martyriser le vignoble. Heureusement, ce n’est pas le cas de toutes les vignes françaises et certaines présentent des raisins splendides, laissant l’optimisme au beau fixe. Cette hétérogénéité des situations tranche nettement avec l’année passée durant laquelle le vignoble français entier ne s’est pas relevé des meurtrissures du gel, aboutissant à une vendange très faible. Il est à parier que les situations économiques des exploitations en seront tout aussi contrastées. Déjà , la Chambre d’agriculture de l’Hérault, dont le président est Jérôme Despey, alerte sur les pertes de récoltes liées au mildiou et les situations financières dans un état crique après trois années difficiles. Cette prise de parole est le signal d’une fragilité de certaines exploitations. Elle doit néanmoins se lire avec toute la nuance politique que les prochaines élections chambres laissent supposer. Elle doit se lire aussi avec toute la nuance économique nécessaire : selon le Crédit agricole du Languedoc, le taux de créances douteuses et litigieuses des exploitations viticoles régionales est à son plus bas niveau depuis 2000. La campagne 2018/2019 s’annonce comme un clair-obscur où la faiblesse des stocks sera sans doute la béquille bienfaisante de la production.
Tout en contraste
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 06 juillet 2018
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