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Grande distribution
Le SGV dit stop au Champagne comme produit d’appel

Le Syndicat général des vignerons de la Champagne part en guerre contre les promotions destinées à attirer les consommateurs dans les enseignes. Il se mobilise dans le cadre de la loi EGA.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 20 avril 2018
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Le SGV dit stop au Champagne comme produit d’appel
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ne bouteille achetée pour une gratuite, un champagne à prix cassé à 5 euros,… la Grande distribution a trouvé le filon pour attirer les consommateurs dans ses rayons plutôt que celui d’une autre enseigne. Dans le jargon commercial, cela s’appelle faire du Champagne un produit d’appel. Le Syndicat général des Vignerons de la Champagne (SGV) n’en veut plus. « Ces pratiques n’ont que trop duré ! C’est le ras-le-bol général. Le Champagne est un produit qualitatif, qui a une valeur. Ces pratiques ne font que dégrader notre image ! » tempête Maxime Toubart, président du SGV. Et même si ces promotions portent essentiellement sur les marques de négoce, elles ont des conséquences sur les producteurs indépendants. « Les clients nous demandent pourquoi nous sommes si chers alors qu’ils ont vu des Champagne à 8 euros dans les linéaires » déplore encore le Président.

La voie règlementaire


Pour mettre le holà, le SGV a choisi la voie réglementaire et tente d’insérer un amendement dans le cadre des débats sur la loi des Etats généraux de l’alimentation. Portée par le député alsacien Jacques Cattin (ancien président de la Fédération nationale des Crémants), le texte reprend les principes de lutte contre le détournement de notoriété et d’affaiblissement de notoriété qui existe déjà dans la loi pour protéger les appellations d’origine protégée. Il l’applique aux pratiques commerciales promotionnelles, mais ne veut pas s’opposer aux promotions, seulement aux pratiques excessives. « Celles-ci sont ensuite laissées à l'appréciation du juge » complète le SGV. 
D’après le Syndicat, l’amendement n’aurait pas la faveur du gouvernement. Mais, prévient-il, s’ils n’aboutissaient pas d’autres formes d’action seraient sérieusement envisagées. Et Maxime Toubart de constater : « beaucoup de vignerons sont sur le pied de guerre. Ils veulent descendre dans les grandes surfaces pour alerter sur ces pratiques et expliquer aux consommateurs les conséquences de ces actes.» Mais, nuance-t-il, il n’est pas question d’utiliser les manières des vignerons du midi.

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