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Hors Cognac
Les contrats de vins de France passés au peigne fin

Allant rentrer en production, les vignes sans IG issues de la réserve de plantation vont être suivies de près par la filière et l’administration.
Par Alexandre Abellan Le 03 avril 2018
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Les contrats de vins de France passés au peigne fin
D

ans le vignoble charentais, la filière des vins sans indication géographique (VSIG) reste balbutiante. « Nous n’en sommes qu’au commencement, les choses se mettent progressivement en place. Sans doute pas aussi vite qu’on le souhaiterait » reconnaît Jean-Christophe Baraud, le président du Comité Interprofessionnel des Moûts et Vins du Bassin Viticole Charentes-Cognac (CIMVC). Pour structurer sur de bonnes bases la production de VSIG charentais, c’est-à-dire en évitant les déversements en Cognac, le CIMVC vient de lancer une Commission de suivi des contrats et des surfaces (CSCS).

Concrètement, il s’agit de faire un bilan de la plantation des 400 hectares de droits, achetés à la réserve en 2015, qui ont pour partie été plantés en 2016 et rentrent donc en production en 2018. « Nous allons faire un état des lieux, pour savoir où l’on en est. Puis vérifier que les encépagements et surfaces ont bien été respectés par les vignerons. Mais aussi que les négociants respectent les prix indiqués » esquisse Jean-Christophe Baraud, qui précise que FranceAgriMer prévoit de contrôler exhaustivement les VSIG plantés dans la région de Cognac. Évitant de préciser si des cas conflictuels ont déjà été identifiés, Jean-Christophe Baraud souligne que le CSCS va « s’attacher les services d’un cabinet d’avocat spécialisé pour réaliser une partie de ses missions ».

Commission cépage

À noter que le CIMVC a également créé une commission pour l’étude des cépages adaptés à la production de vins de base mousseux dans le vignoble charentais. « Il n’existe pas encore de listing définitif, mais des candidats à tester » précise Jean-Christophe Baraud. Qui conclut que « l’intérêt du négoce pour les VSIG est de trouver un concurrent au prosecco. Le nerf de la guerre va être le revenu, qui ne sera pas celui du Cognac mais pourra être intéressant avec un bon niveau de production. Les Charentais savent heureusement produire des volumes. »

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