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Saint-Émilion
Angélus se donne le temps de la conversion bio

Du premier au troisième vin, toute la production du grand cru classé est amenée à respecter le cahier des charges biologique. Dans trois ou cinq ans, selon la facilité de mise en place.
Par Alexandre Abellan Le 15 mars 2018
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Angélus se donne le temps de la conversion bio
«

 Nous sommes déjà proches du bio. Il faut simplement supprimer un traitement anti-botrytis et deux traitements encadrant la fleur contre le mildiou et l’oïdium » résume Stéphanie de Boüard-Rivoal, la directrice générale du château Angélus (42 hectares*). Dans la lignée des premiers grands crus classés en 1855 (du château Guiraud à Latour), le premier grand cru classé A de Saint-Émilion lance sa conversion à la viticulture biologique ce millésime 2018. « On se donne quatre à cinq ans pour mener à bien la conversion de l’ensemble du vignoble et des cuvées (pour le premier vin, le Carillon et le numéro 3) » explique Stéphanie de Boüard-Rivoal.

Souhaitant passer en bio pour réduire l’impact environnemental de son exploitation, le château Angélus n’affiche pas la foi des convertis. « Le bio est une solution parmi d’autres. Si j’ai une appréhension, c’est la toxicité du cuivre pour les sols. On sait que c’est un métal lourd qui a un impact, nous allons travailler à la réduction de ses doses » annonce Stéphanie de Boüard-Rivoal. Les équipes techniques d’Angélus testent ainsi des préparations d’algues pour renforcer les défenses naturelles des vignes.

Risques sanitaires

Convaincue par le début de conversion du château Bellevue (6,80 ha, copropriété voisine d’Angélus), Stéphanie de Boüard-Rivoal s’inquiète cependant des aléas sanitaires des traitements bio : « le bio peut devenir un facteur de risques dans le cas de pressions climatiques fortes. Dans ce cas, il faut accepter une irrégularité dans les qualités et quantités. »


* : La propriété venant d’acquérir trois hectares.

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