Nous avons défini trois approches clés. La première consiste en un développement organique sur des pays clés. La seconde vise à l’acquisition de distributeurs ou de prises de participation chez des distributeurs. Enfin, nous pouvons prendre part à des partenariats forts sans enjeux capitalistiques. Il n’y a donc pas une volonté de travailler de manière exclusive avec un distributeur sur un marché mais plutôt de s’adapter en fonction de chaque contexte. Ces trois approches se mettent au service de notre stratégie principale : la création de valeur par le développement de marques fortes.
In Vivo Wine annonce cibler, avec « Enjoy la vie » marque de Cordier, les millenials. Quel est le challenge le plus difficile à relever avec la jeune génération ?
Par millenials, on entend une génération émergente mondialement parlant. Pour communiquer avec cette cible, nous travaillons sur deux axes. D’une part, nous cherchons l’utilisation de codes lisibles et faciles, ce qui se traduit par une marque simple et des éléments de lectures accessibles. Et d’autre part, nous travaillons sur l’utilisation d’outils de marketing et d’animation qui misent sur l’expérience et l’émotion, car c’est une génération qui aime l’expérience. Cela passe notamment par l’utilisation des réseaux sociaux. Mais, il faut être transparent : nous n’avons pas beaucoup de recul sur ce sujet. Le vin reste un produit intimidant pour cette génération. Le véritable challenge est de parvenir à fidéliser cette cible.
Comment abordez-vous la croissance mondiale des vins effervescents ?
La bulle mondiale est en croissance et la France a raté la première marche en ne développant pas l’offre à partir de 2008. Aujourd’hui, la bulle est un grand driver de l’industrie et de la filière viticole mondiale. C’est un sujet fort et d’avenir pour la filière. Chez InVivo Wine, nous regardons attentivement le développement de ce marché. Nous étudions comment nous pourrions émerger sur ce marché encore davantage, sachant que nous distribuons déjà des marques de Champagne.
Un autre marché émergent est celui des vins sans alcool. InVivo Wine a-t-elle des projets dans ce domaine ?
Les boissons moins ou non alcoolisées sont un marché porteur. Il existe une frange de la population qui aime se faire plaisir et qui souhaite limiter sa consommation. C’est pour cela qu’InVivo a investi dans la start up le Petit Béret, qui a élabore et commercialise un produit sans alcool aux caractéristiques organoleptiques proches du vin. Il s’agit d’un co-investissement qui vise à accompagner la démarche et son déploiement.