our construire son plan, la filière viticole a choisi de plancher sur quatre thématiques : l’environnement et la santé, la création de valeur ajoutée, l’export et la résilience des exploitations. Peu d’informations filtrent sur les travaux menés par les quatre groupes de travail. Le groupe environnement et santé compte proposer des contrats de solutions environnementales dans la perspective d’engager la viticulture dans une démarche de progrès. « Mais cela ne se fera pas sans un accompagnement financier pour les viticulteurs et pour la recherche et développement » martèle Bernard Angelras, président de l’Institut français de la vigne et du vin. Ce dernier voudrait également que soit mis en place un agenda de solutions à la protection du vignoble. « Si on interdit tout, il n’y aura plus de viticulture » alerte-t-il. D'où, l'intérêt de planifier les retraits et de ménager des transitions en douceur en proposant de nouvelles techniques.
Côté création de valeur ajoutée, le contrat de commercialisation contenant une durée mais également une notion de prix devrait figurer parmi les mesures. « Le contrat travaillé par Coop de France Occitanie, les Vignerons indépendants d’Occitanie et les Pays d’Oc sera pris en exemple » souligne Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA. Ce contrat s’appuie sur une indexation du Smic, du coût des intrants et la prise en compte de la fiscalité. Le groupe de travail sur la valeur ajoutée a également poursuivi les travaux entrepris avec la grande distribution depuis le début de l’année. Des propositions sur l’achalandage du linéaire sont susceptibles d’émerger.
Côté export, le groupe de travail a examiné comment améliorer les aides de l’OCM viticoles et la conquête des parts de marché. Enfin, pour consolider la résilience économiques des exploitations, la filière s’intéresse à l’assurance récolte, l’épargne de précaution ou l’évolution du dispositif de VCI avec une fiscalité adaptée.