ancée ce 6 novembre à l’école d’ingénieurs de Purpan, la thèse de Chloé Le Brun se donne comme thématique la féminisation de la filière vitivinicole en Occitanie. Si son sujet précis est encore à déterminer, selon les pistes de la bibliographie et ses axes de travail, la chercheuse évoque déjà la possibilité de voir les femmes comme des vecteurs de l’innovation collective. Que ce soit en termes d’ouvertures aux nouvelles pratiques techniques ou de valorisation commerciale (avec une image différente, l’association des Vinifilles soutenant la thèse).
Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Agronomie de Toulouse, Chloé Le Brun inscrit cette thèse dans la continuité de son mémoire de fin d’études. Durant six mois, elle s’est posé la question des « circuits courts : un cadre propice à la reconnaissance des agricultrices sur les exploitations agricoles ? » Se focalisant sur la région toulousaine, son mémoire était lié à sa spécialisation sur les "Marchés, organisations, qualités et services au Sud" de l’Institut des Régions Chaudes de Montpellier SupAgro.
Cofinancée par la région Occitanie et l’école d’ingénieurs de Purpan, cette thèse est codirigée par deux enseignants-chercheurs toulousains : la professeure en sociologie rurale Hélène Guétat-Bernard et le sociologue Alexis Annes (tous deux rattachés à l’UMR LISST-Dynamiques Rurales).