e 31 mai à Sofia en Bulgarie, le Jury International de l’OIV a attribué dix prix et huit mentions spéciales parmi soixante-cinq ouvrages en compétition, dix-neuf pays représentés. Le livre, "les Femmes et la vigne – Une histoire économique et sociale (1850-2010)", est récompensé du prix « Histoire ». Son auteur, Jean-Louis Escudier, chargé de recherches CNRS au laboratoire d’économie théorique et appliqué à Montpellier, y retrace la place de la femme dans la viticulture. L’ouvrage a été salué car il existe très peu d’études de genre dans le secteur viticole, notamment parce que les femmes sont rarement citées dans les archives. Le livre d’ailleurs met en exergue ce rôle à la fois très présent et très discret des femmes dans la viticulture.
Parmi les lauréats se trouvent d’autres Français.
« Le Vin & le Sacré - A l'usage des hédonistes, croyants ou libres penseurs » d’Evelyne Malnic reçoit le prix histoire, littérature et beaux-arts.
« De l’Œnologie à la Viticulture » d’Alain Carbonneau, Jean-Louis Escudier (NDLR : homonyme du premier cité) est récompensé d’une mention spéciale œnologie.
« The Wine Value Chain in China. Consumers, Marketing and the Wider World » obtient une mention spéciale économie vitivinicole. Il s’agit d’une étude impliquant plusieurs auteurs internationaux dont le champenois Davide Ménival.
« Le vin, entre nature & culture » d’Azélina Jaboulet-Verscherre est couronné de la mention spéciale littérature.
Les cépages autochtones sont aussi mis en valeur : la mention découverte et présentation des vins va à « A la rencontre des cépages modestes & oubliés, L’autre goût des vins » d’André Deyrieux.
Enfin l’œuvre collective, « Les Rencontres du Clos-Vougeot. Vin et civilisation, les étapes de l'humanisation » est récompensée de la mention Actes de Symposia. Jocelyne Pérard et Maryvonne Perrot ont dirigé les auteurs.