n 2017, le vignoble français produirait 36,8 millions d’hectolitres selon les dernières prévisions des services statistiques du ministère de l’Agriculture. L’Agreste révisant encore de 100 000 hl à la baisse ses prévisions. Globalement en baisse de 19 %, la récolte nationale est historiquement faible. Encore plus que 1991, aux gelées de printemps s’ajoutant une sécheresse quasi généralisée. Globalement, la France produirait 17,1 millions hl de vins d’appellation (-19 % d’AOC par rapport à 2016), 10,6 millions hl de vins d’indication géographie protégée (-17 % d’IGP), 6,8 millions hl de vins pour eaux-de-vie (-11 %) et 2,3 millions hl de vins sans indication géographiques (-42 % de VSIG).
Les plus importantes baisses de rendements en appellation sont confirmées en Jura (-61 % par rapport à 2016, à 34 000 hl d’AOC), à Bordeaux (-39 %, à 3,6 millions hl), en Alsace (-27 % à 856 000 hl), dans le Sud-Ouest (-23 %, à 985 000 hl), dans le Languedoc-Roussillon (-16 %, à 2,2 millions hl), la Champagne (-9 %, à 1,8 million hl), la Corse (-9 %, à 78 000 hl)…
Seuls les bassins viticoles de Bourgogne-Beaujolais et du Val de Loire font exception dans cette litanie de décroissances (respectivement +6 % à 2 millions hl et +10 % à 1,9 million hl).