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Raphaël Michel placé sous procédure de sauvegarde
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La faute au millésime ?
Raphaël Michel placé sous procédure de sauvegarde

Avec 20 millions € de dettes, le négociant rhodanien vient d’être placé sous la protection judiciaire. Reconnaissant des difficultés d’approvisionnement, la direction y voit l'effet de la petite vendange 2017 et non des soupçons de fraudes massives.
Par Alexandre Abellan Le 30 octobre 2017
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Raphaël Michel placé sous procédure de sauvegarde
S

ortant d'un été de mutisme, la direction du négociant Raphaël Michel annonce, dans un communiqué, avoir obtenu du Tribunal de Commerce de Montpellier « la protection de la justice commerciale et l'ouverture d'une procédure de sauvegarde à son bénéfice ». Reconnaissant « la difficulté de ses partenaires financiers à trouver une solution rapide » à ses difficultés d’approvisionnement, l’autoproclamé « leader français du vin en vrac » balaie cependant tout lien de cause à effet avec l’ouverture d’une enquête préliminaire pour fraudes aux AOC (qui pourraient s’élever à 300 000 hectolitres d’AOC des côtes-du-Rhône).

Raréfaction des volumes

Il ne serait donc pas question de la défiance des apporteurs de vins auprès du négociant, mais des « conséquences engendrées par les faibles volumes des vendanges 2017, qui accusent une baisse d'environ 30 % » précise un communiqué, qui développe : « ce niveau historiquement bas occasionne, par ricochet, une inévitable hausse des prix due à la raréfaction des volumes, qui oblige aujourd'hui l'entreprise à agir pour empêcher toute conséquence préjudiciable sur sa trésorerie ».

Contactés, les services de Raphaël Michel martèlent que les difficultés de trésorerie sont liées aux avances faites précocément pour couvrir son approvisionnement, et non à un effet de crédibilité suite aux accusations de fraudes. Si l'état des stocks reste confidentiel, la dette du négociant s'éléverait à 20 millions d'euros.

Devant anticiper tout risque de cessation de paiements, la procédure de sauvegarde est sous le contrôle de deux administrateurs judiciaires.
 

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Tous les commentaires (4)
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albert Le 07 novembre 2017 à 09:03:21
Oui cdr84, laissons la Justice se prononcer. Mais je trouve pour le moins étonnant de n'avoir rien lu à ce jour sur la position de l'Administration. Je reprends ce que j'ai écrit précédemment (commentaire que "j'ai posté" suite à un article du 30 août dernier d'Alexandre Abellan) : ... " Il serait éclairant que les médias spécialisés sur ce secteur d'activité prennent l'attache des services de la DGDDI pour poser quelques questions. En effet, si l'ampleur de ce qu'on qualifie de "fraudes" dans la presse était avérée, comment se pourrait-il que des services en charge du contrôle annuel de cet opérateur (cohérence et sincérité de la compta-matières / par site et consolidée, contrôle des stocks physiques ..) n'aient RIEN VU ? ... J'ai lu que la suspicion de fraude porterait sur 300.000 hl : si le "contrôle" devait avoir été réellement défaillant .. > 1/ à ce niveau de volumes, est-ce acceptable en terme de "compétence" et de responsabilité de notre Administration ? .. ou alors 2/ est-ce que l'on ne serait pas en droit d'imaginer un scénario de "défaillance assumée" voire répréhensible (je reste bien sûr prudent sur cette hypothèse mais quand même, comment croire à une fraude sans quelque complaisance (!) tellement c'est "énorme" !) ... "
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cdr84 Le 05 novembre 2017 à 17:48:04
Albert, effectivement laissons faire la justice. Après il est restait sur des appellations à volume et sur lesquelles il était très présent et surtout stratégiques pour son business. En ce qui concerne les fournisseurs, il reste tout une filière qui travaille normalement et qui est toute à fait structurée pour commercialiser nos vins.
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albert Le 30 octobre 2017 à 18:29:38
Eh ben c'est super "tommy" si tout le monde avait des soupçons ou "savait" en quelque sorte ! Et vous ? sûrement, ben voyons ... Attendons que la Justice ait fait son travail, ce serait mieux, non ? Et d'ailleurs, tant qu'à délirer, délirons: pourquoi Raphaël Michel s'en serait tenu à l'AOP CD Rhône ? pourquoi n'aurait-il pas taquiné Ventoux, Luberon et, soyons fou, Costières de Nîmes ? Allons bon, plus sérieusement, c'est quoi le Plan B pour ceux qui approvisionnaient ce vraqueur ?
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tommy Le 30 octobre 2017 à 11:58:15
ca faisait des annees que la profession avait des soupcons... mais l'argumentation fait rire, evidemment qu'ils sont cramés et que personne ne veut les approvisionner, c'est tout de meme la moindre des choses!
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