’est une tradition lors du congrès des pépiniéristes. Chaque année, France Agrimer profite de ce moment pour annoncer les chiffres des mises en Å“uvre. Cette année, elles atteignent 232 millions de plants greffés-soudés et racinés. C’est 3,1 % de plus que l’an passé.
Le nombre de plants traditionnels a bien augmenté (+ 4, 86 %) mais celui des plants en pot a chuté de presque 47 %. Le nombre de plants reportés a lui augmenté de 150 %. Les trois cépages les plus greffés sont le chardonnay, le merlot et l’Ugni-blanc.
« Avec ces mises en Å“uvre, on va pouvoir répondre à la demande », assure Pierre-Denis Tourette, le secrétaire général de la FFPV. Les taux de reprise sont bons. « Il n’y a pas eu d’accident majeur sauf pour le porte-greffe 41 B qui a subi des gelées », rapporte Pierre-Denis Tourette.
Pour les greffages 2018, David Amblevert, le président de la FFPV a appelé à la prudence au vu de la récolte 2017 historiquement basse. « La viticulture va-t-elle honorer ses programmes ? Pour l’instant les besoins viticoles se confirment, les programmes 2018 devraient se maintenir (…) Quoi qu’il en soit ne soyons pas dubitatifs mais prudents. Appréhendons avec sagesse nos greffages 2018 », a-t-il déclaré lors de l’assemblée générale de la FFPV le 26 octobre.
Le parc de vigne-mères est en légère croissance. Cette année, il atteint 3713 ha, soit une hausse de 1,5 % par rapport à 2015-2016. Cette hausse résulte de l’augmentation du parc de vignes-mères de porte-greffes qui arrive à 2203 ha (+ 3,9 % par rapport à 2015-2016). Le parc de vignes-mères de greffons se stabilise à 1509 ha. « La filière se reprend en main et redynamise son potentiel de production. C’est un signal fort », indique Pierre-Denis Tourette, le secrétaire général de la FFPV