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Campagne vrac 16/17
En Beaujolais, les villages s’en sortent

Si la campagne des primeurs s'est bien déroulée, le bilan est plutôt terne sur le reste de l'année. A l'exception des Villages qui s'en sortent.
Par Bertrand Collard Le 25 septembre 2017
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En Beaujolais, les villages s’en sortent
«

 En 2016, nous avons fait une récolte pleine, comme nous n'en avions pas connu depuis longtemps. Le marché des primeurs s'est à peu près bien passé. Celui du beaujolais villages de garde aussi. Il nous en reste peu à vendre. Ce n’est pas le cas du beaujolais de garde. Le marché a été peu actif. Cet été, il ne s'est carrément rien passé. Pour ce qui est des prix, nous avons plutôt bien tiré notre épingle du jeu. Nous avons obtenu 5 à 10 €/hl de plus que la moyenne », affirme Sébastien Coquard président d'Agamy, la coopérative basée à Bully.

Viticulteur à Denicé, Denis Chilliet dresse un constat similaire. « On a fait une belle campagne en primeur. Mais après cela, ça a été le calme plat. Il me reste une demi-récolte de beaujolais de garde à vendre. Ce n'est même pas une question de prix : je n’ai aucune proposition d'achat. Mon exploitation tient grâce à la diversification en IGP et en vin sans IG, et aux chambres d'hôtes. »

Recul des beaujolais de garde

Les statistiques d'InterBeaujolais confirment ces observations. Les échanges de beaujolais de garde sont passés 61000 h à 49000 hl entre 2015/2016 et 2016/2017, soit un recul de 20%. Apparemment, le négoce était couvert en millésime 2015. Il avait peu de besoin en 2016. Dans le même temps, les ventes de beaujolais villages de garde ont progressé de 43000 à 59000 hl. Quant aux prix, ils ont progressé pour les deux appellations.

Concernant les crus, le courtier Michel Weber, observe que les cours du millésime 2016 « sont restés assez stables. Il n'y a pas eu décrochage. Mais en volume, « le marché est à la traîne ; le négoce avait pas mal de stock de 2015. » Pour autant, il ne s’inquiète pas. « Comme il y aura peu de volume cette année, tout devrait se vendre. »

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Pour Sébastien Coquard, « il y a une tension sur le brouilly. Tout notre récolte est vendue ou fléchée vers des clients. Mais nous avons encore du stock dans les autres crus. » 

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