livier Yobrégat, de l’IFV pôle Sud-Ouest, en est le premier surpris. Trois ans seulement après avoir mis en place son essai, il a obtenu des résultats spectaculaires. Cet ingénieur a voulu savoir à quelle vitesse les plants étaient contaminés au vignoble. En 2013, il a mis en place un essai comparant des plants traditionnels à des plants issus de greffe herbacée. Ces derniers sont exempts de champignons à leur sortie de pépinière du fait de leur mode de production. On aurait pu s’attendre à ce qu’ils restent indemnes plus longtemps que les autres. Que nenni !
Trois ans après la plantation, 80 % des plants étaient contaminés par les champignons de l’esca, tant en surface sur les écorces, qu’en profondeur au sein des bois. Et les plants issus du greffage en vert étaient autant atteints que les traditionnels. Olivier Yobrégat ne s’attendait pas à un résultat aussi net en si peu de temps.
Olivier Yobrégat a travaillé avec du sauvignon blanc (clone 197) greffé sur 110 R (clone 237).