achet de poste faisant foi, les châteaux médocains souhaitant intégrer le classement des Crus Artisans ont jusqu’au 15 septembre pour compléter leur dossier. Tout juste mis en ligne par l’organisme de contrôle Qualisud, l’appel à candidature impose l’envoi de l’attestation d’habilitation à produire en AOC de l’INAO, un jeu complet de l’étiquetage des vins, les déclarations de récolte et de revendication des millésimes 2012, 2014 et 2015, un plan du cuvier, une attestation sur l’honneur à se soumettre au plan de contrôle… Et surtout un chèque réglant les frais d’inscription, soit 200 euros, sachant que « l’implication personnelle de chaque candidat » est ensuite examinée une fois le château présélectionné. Cette visite de l’exploitation, les prélèvements et la dégustation par des experts coûtant 600 euros supplémentaires.
Cette batterie d’examens permettra de noter les propriétés candidates, à 60 % sur leurs vins (trois derniers millésimes conditionnés) et à 40 % sur la philosophie artisanale de la propriété (« implication du propriétaire à toutes les étapes, de la production à la commercialisation »). Les résultats seront ensuite publiés au début 2018.
Lancé ce 15 juillet, l’appel à candidature des Crus Artisans du Médoc doit classer ses membres pour les millésimes 2017 à 2021. Après la validation du cahier des charges, l’enjeu est d’élargir le club des crus classés artisans à une cinquantaine de membres. Les 35 revendiquant actuellement la mention (sur 44 reconnues pour le classement de 2006, complété en 2012) doivent s’y soumettre de nouveau.
Le classement des crus artisans est ouvert aux huit appellations médocaines. Il n’est pas cumulable avec celui des crus bourgeois (qui réforme actuellement son classement, également pour une hiérarchisation quinquennale).