En Organisme de Défense et de Gestion, les vignerons sont habitués aux contrôles annuels. Ils ne sont pas contre le contrôle, ils sont au contraire pour » glisse dans un clin d’œil Richard Doughty, le président de France Vin Bio. Comme l’ensemble de l’agriculture bio française, le vignoble s’inquiète du projet de révision de leur réglementation cadre. À commencer par le tempo des contrôles, qui abandonnerait le rythme annuel pour s’espacer tous les cinq ans.
« L’autocontrôle a certains mérites, mais l’histoire du bio est une obligation de moyen de ne pas utiliser certaines techniques, il faut pouvoir l’assurer aux consommateurs » glisse le vigneron bergeracois, qui reconnaît ne pas être un soutien inconditionnel aux dispositifs de mixité des exploitations.
Cuivre et vinification
En parallèle de cette importante modification réglementaire, le vignoble bio « reste vigilant, et même inquiet, sur une éventuelle réduction des doses de cuivre. Qui plus est avec la menace de perdre la possibilité de les lisser sur plusieurs années. Ce qui créerait une impasse technique » alarme Richard Doughty.