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L’embouteillage reste dans l’aire d’appellation
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Côtes de Bergerac
L’embouteillage reste dans l’aire d’appellation

L’Umvin est à nouveau déboutée. Le Conseil d’Etat a confirmé la légalité du cahier des charges des Côtes de Bergerac qui oblige, notamment, à un embouteillage dans l’aire de production.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 01 juin 2017
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C

’est une nouvelle victoire pour les producteurs d’AOP qui choisissent d’obliger à l’embouteillage dans l’aire d’appellation. Par un rendu datant du 22 mai, le Conseil d’Etat a rendu caduque la demande d’abrogation du cahier des charges de Côtes de Bergerac (datant de 2014) formulée par l’Umvin. Le même jour, la plus haute juridiction a rendu un avis identique pour les Banyuls blanc et rimage et avait adopté le jugement similaire pour les vins doux naturels l’an dernier. Autant dire qu’il est désormais clair que la jurisprudence, façonnée par le jugement de la Cour européenne de justice en 2000 à propos des vins de la Rioja, est plus que validée.

 

Pour faciliter les contrôles

Pour rappel, l’UMVIN a attaqué un certain nombre d’appellations qui avaient choisi de restreindre le lieu d’embouteillage à l’aire d’appellation. Le négoce juge en effet que ce choix est contraire aux règles de la concurrence. Mais, il existe trois causes qui peuvent justifier l’embouteillage dans l’aire de production : la conservation des caractéristiques organoleptiques du produit, la préservation de la réputation et la facilité des contrôles. Pour les Côtes de Bergerac, c’est cette dernière cause qui aura influencer le rendu du Conseil d’Etat. "Nous sommes très satisfaits de ce jugement. Il était important que la mise en bouteille dans l'aire de production soit reconnue comme un moyen de suivre la qualité des produits" réagit Pierre-Henri Cougnaud, directeur de la Fédération des vins de Bergerac. Ce dernier souligne également que la décision de limiter l'embouteillage à l'aire d'appellation avait été prise pour garantir la qualité et non une défiance au négoce. "D'ailleurs, en 2014, il n'y avait pas de négociants qui achetaient des Côtes de Bergerac. Aujourd'hui, non plus".

Le rendu du Conseil d’Etat abroge cependant une partie du cahier des charges des Côtes de Bergerac. Il s’agit de l’obligation d’embouteiller à la propriété. Jugé trop restrictif, ce point est donc supprimé. Cette décision ne bouscule pas la Fédération des vins de Bergerac. "Nous faisons confiance aux opérateurs" souligne Pierre-Henri Cougnaud.

Contactée, l’Umvin n’a pas donné suite aux sollicitations de Vitisphere.

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