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Bordeaux 2016
Réchauffement des sorties en primeur

Refroidie par le gel, la campagne de ventes en primeur se relance progressivement, avec des hausses qui se croient moins notables que raisonnables.
Par Alexandre Abellan Le 24 mai 2017
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Réchauffement des sorties en primeur
L

e temps d’avoir un premier bilan des dégâts du gel (et ce même si la majorité des propriétés classées sont assurées), les propriétés girondines ont relancé la campagne de vente en primeurs. Si la prudence règne toujours, aucun des cinq premiers crus classés en 1855 n’étant sorti du bois, le rythme reprend de l’ampleur, avec une politique de prix tendant à des hausses se voulant toujours raisonnables.

Dernières sorties marquantes, celles hier des châteaux Pavie et Angélus, tous deux premiers grands crus classés A de Saint-Émilion, tous deux disponibles à 345 €/col départ négoce et tous deux affichant de concert* une hausse de 17 %. Ayant fait le diagnostic d’une « occasion unique de reconquérir nos marchés et se repositionner », Hubert de Boüard, le copropriétaire château Angélus, rappelle « à ceux qui disent que les grands Bordeaux sont trop chers, qu’ils aillent d’abord voir le prix des vins californiens ! »

De +5 à +15 %

Ayant ouvert les primeurs, la tempérance promue par le château Guiraud (36,50 €/col, stable) et Cos d’Estournel (120 €/col, -1 % par rapport au 2015) n’a pas vraiment fait école. Les hausses sont plutôt nettes, oscillant entre 5 et 15 %, comme les propriétés de Bernard Magrez, tels les châteaux Fombrauge (20 €/col, +10 %), La Tour Carnet (24 €/col, +7 %) ou Pape Clément (76 € €/col, +13 %).

« En général, les hausses ne sont pas si mauvaises. Même s’il serait appréciable de voir les prix rester plus fidèles au niveau de 2015, qui avaient déjà enregistrés une belle progression » confie, doux-amer, l’acheteur anglais William Gardener (Nickolls and Perks) à la revue Decanter. « De manière générale, le message qualitatif est très fort. Donc beaucoup restent intéressés et attendent les sorties des grosses étiquettes. Après 2009 et 2010, un certain nombre d’acheteurs avaient abandonné les achats en primeur. Certains semblent revenir » conclut l’expert. Reste à vérifier que les prochains prix sauront les séduire, et ne les feront pas fuir.

 

* : Ces sorties sont concertées jusque dans celles de leurs seconds vins, tous deux à 85 €/col (+25 %).

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