Nous avons dû faire venir des hélicoptères de toute la France » s’exclame Guillaume Lapaque, directeur de la Fédération des vins d’Indre-et-Loire. De L’île d'Yeu, de Paris, des hélicoptères ont convergé vers l’Indre-et-Loire pour se tenir prêt ce 26 avril à décoller si le gel devenait menaçant. Ils seront mobilisés le 27 et peut-être le 28 (si les prévisions confirment des températures négatives) pour être prêts à survoler les vignes.
L’expérience menée à Montlouis le 20 avril a été plutôt concluante. « Les dégâts sont localisés et éparses. Il y a des bourgeons groggy » témoigne Guillaume Lapaque, tout en indiquant qu’il est trop tôt pour constater l’ampleur des dégâts réellement. Du coup, la protection par survol d’hélicoptère fait des émules. En plus des sept hélicoptères déjà mobilisés pour survoler les 300 hectares de Montlouis, cinq hélicoptères sont postés près de Bourgueil, un à Vouvray, un à Azay-le-Rideau (qui avait décollé la semaine dernière) et un à Chinon.