Collection 2017

Vinitaly, salon révélateur de 4 modes italiennes

'ampleur, le salon Vinitaly met, évidemment à l'honneur le vin italien. Avec les stands des caves, syndicats de producteurs, associations de producteurs, œnothèques régionales et autres organismes de promotion. Soit 4 272 exposants transalpins. De leurs allées, on retient quatre tendances du marché des vins italiens :

Le retour aux racines : avec des vins de cépages autochtones ou à fort ancrage aux territoires de provenance. 60 % des vins vendus en grande distribution sont maintenant des vins IGP ou DOP ; ces derniers autrefois indiqués comme DOC ou DOCG. Une foison de cépages anciens ressurgit.

L'évolution du consommateur : comme le profil de celui européen, il évolue et les caves vendent de moins en moins de vin en vrac, briques et autres dame-jeanne (version italienne des cubis). La bouteille de 75 cl est devenue reine.

Les bulles : de très nombreuses régions produisent des vins effervescents qu'ils soient de méthode traditionnelle ou charmat, pétillants ou mousseux.  Du nord au sud, les équipes commerciales des caves estiment qu'il est devenu indispensable d'avoir des « bulles », dont certains résultats sont épatants, sur des cépages inattendus dans ce type de produit. La consommation nationale et les exportations sont en hausse ... la production du mal à suivre. L'approche au vin que certains consommateurs appréhendent est facilitée par la bulle et une teneur en sucre résiduel.

Les rosés : même si en Italie ils ne décollent que s'ils sont exportés, ou s'ils sont consommés sur place par les touristes. Pour la plupart produits de cépages régionaux, avec une vaste palette chromatique en allant jusqu'au grenat, au bagage aromatique moins thiols. Le consommateur italien les boude encore...pour encore combien de temps ?