l’heure de l’inauguration, le salon Vinitaly se flatte d’afficher un nouveau record d’exposants, avec 4 272 stands alignés au parc des exposants de Vérone (+3 % par rapport à l’édition 2016). Si 223 exposants étrangers seront présents (de 30 pays, sous la bannière Vininternational), ce sont bien les vins italiens qui seront à l’honneur. Depuis le lancement du salon professionnel en 1967, il faut dire que la recette est inchangée : du vin et de la pizza, comme le résumait son fondateur, Angelo Betti, à l’époque vice-président de la foire de Vérone.
« Des chefs reconnus et émergents, des bouchées comme des plats à emporter et toute la culture gastronomique italienne forment le cœur de Vinitaly » résume un récent communiqué de l’évènement. Qui ajoute que « cette façon de promouvoir le vin est la meilleure façon d’assurer l’appréciation de tout son potentiel commercial ».
Il est vrai que Vinitaly tient moins du salon classique type Prowein ou Vinexpo, mais d’avantage de la foire aux produits de terroir. « C’est l’approche italienne du business du vin » précise un autre communiqué, ajoutant que « ce style est idéal pour les professionnels qui achètent les vins le long de la chaîne de distribution : les grossistes, les importateurs, les opérateurs CHR… Tous cherchant à se diversifier pour les consommations à la maison ou ailleurs. »
Se tenant du 9 au 12 avril, Vinitaly attend plus de 130 000 visiteurs. L’an passé, 131 000 avaient fait le déplacement pour l’édition des 50 ans, dont 50 000 étrangers (soit 39 % du visitorat).