’est la grande tendance du moment : les vins végan. Alors qu’ils étaient encore confinés ces dernières années à quelques rares producteurs, leur développement est en train de s’accélérer. Ampelidae a été précurseur sur ce créneau. Pour ce domaine poitevin, c’était sans doute une manière de se différencier et surtout, de s’imposer en Scandinavie. Aujourd’hui, il entraîne dans son sillage des grands noms. Gérard Bertrand, Rhonéa, Buzet, Binovino… Chacun sort de son chapeau un vin à la chasteté végétale.
Ces vins apparaissent comme une opportunité de différenciation dans l’univers des vins bios, Et même s'ils ciblent une niche de consommation (les végans restent un sous-groupe des végétariens), ils s’inscrivent dans une préoccupation très largement partagée par les consommateurs, celui du refus de la cruauté envers les animaux qui a largement occupé les médias à travers les actions coup de poing de l’association L214.
Rappelons aussi que le développement des colles végétales est au départ une réponse à une question dénuée de parti-pris idéologique : celle d’éviter une confusion du consommateur, perturbé de découvrir qu’il pouvait y avoir des allergènes d'origine animale dans le vin, un produit exclusivement issu du raisin. Et c’est ainsi que d’un risque de mauvais buzz pour le vin, on passe à un produit militant, porteur d’engagement.
Reste toutefois une question : quelle sera l’évolution de la consommation de viande ? Le détournement du consommateur pour l'entrecôte ou le rôti est-il pérenne et la tendance au véganisme a-t-elle un avenir ? Si une étude du ministère de l’Agriculture prévoit une baisse, il semble qu’il y ait un retour de la consommation vers les produits carnés, nous apprend la France Agricole. Leur consommation redémarre en effet. Étonnant.
L'élan des vins végans
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 31 mars 2017
C
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Pierre L?onard
Le 04 mai 2017 à 19:43:03
Bonjour à toutes et tous. J'ai fais du vin dans un très grands domaine de bourgogne pendant 28 ans. au début en fin de vendanges je pigeais les cuves avec mes jambes. Un travail totalement inefficace. Puis j'ai pigé avec un outils en fibre de verre, me permettant une meilleur extraction par un travail en profondeur dans les cuves. Il n'y avait aucune adjonction de produit. Vous citez des producteur qui s’orientent depuis des années dans le vent du marketing. Commencer par venir travailler dans un domaine viticole de A jusqu'à Z pour définir ce qui est végan ou non. Ensuite vous aurez peut être des arguments inexistant à l(heure ac tuelle dans vos communiqués. Pierre Léonard
Bonjour à toutes et tous. J'ai fais du vin dans un très grands domaine de bourgogne pendant 28 ans. au début en fin de vendanges je pigeais les cuves avec mes jambes. Un travail totalement inefficace. Puis j'ai pigé avec un outils en fibre de verre, me permettant une meilleur extraction par un travail en profondeur dans les cuves. Il n'y avait aucune adjonction de produit. Vous citez des producteur qui s’orientent depuis des années dans le vent du marketing. Commencer par venir travailler dans un domaine viticole de A jusqu'à Z pour définir ce qui est végan ou non. Ensuite vous aurez peut être des arguments inexistant à l(heure ac tuelle dans vos communiqués. Pierre Léonard
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rol
Le 05 avril 2017 à 16:52:06
Magnifique Religion .......se nourrir d'eau.. ; Celle des rivieres ou les poissons , canards , ragondins laissent leurs excréments....ou ; Celle de la ville qui est la meme légèrement filtrée à laquelle sont ajoutés tous les produits chimiques imaginables......il serait préférable comme d'autres fanatiques de boire sa propre Urine.....au moins on sait d'où elle vient ..!!!! et le Paradis nous ouvrirait les bras...
Magnifique Religion .......se nourrir d'eau.. ; Celle des rivieres ou les poissons , canards , ragondins laissent leurs excréments....ou ; Celle de la ville qui est la meme légèrement filtrée à laquelle sont ajoutés tous les produits chimiques imaginables......il serait préférable comme d'autres fanatiques de boire sa propre Urine.....au moins on sait d'où elle vient ..!!!! et le Paradis nous ouvrirait les bras...
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claude
Le 04 avril 2017 à 16:09:12
Je ne comprend pas pourquoi les vegans ne consomment pas de produits laitiers car le lait vient bien d'une vache (ou je me trompe) et si on trait pas cette vache elle meurt...?!?
Je ne comprend pas pourquoi les vegans ne consomment pas de produits laitiers car le lait vient bien d'une vache (ou je me trompe) et si on trait pas cette vache elle meurt...?!?
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JG
Le 02 avril 2017 à 20:10:06
Le vin végan voilà une part de marché à prendre, certes. Mais un producteur respectueux de l'environnement agit en faveur de la biodiversité. Ainsi un vin aussi bio soit-il, contiendra un faible pourcentage d'insectes ( araignées,mantes religieuses, coccinelles...). Mauvais moment au mauvais endroit... Un vin exempt de ce type de réalité doit certainement provenir de vignes fortement traitées. Détrompez moi...
Le vin végan voilà une part de marché à prendre, certes. Mais un producteur respectueux de l'environnement agit en faveur de la biodiversité. Ainsi un vin aussi bio soit-il, contiendra un faible pourcentage d'insectes ( araignées,mantes religieuses, coccinelles...). Mauvais moment au mauvais endroit... Un vin exempt de ce type de réalité doit certainement provenir de vignes fortement traitées. Détrompez moi...
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Jean-Gilles Mongendre
Le 02 avril 2017 à 18:02:54
Les végans s’arrogent le droit de décider qu’un être vivant mérite plus de vivre qu’un autre pour le seul motif que le premier est conscient et ressent la douleur. Un critère moralement odieux : on peut tuer et dévorer un individu qui naît, respire, se nourrit, grandit et meurt… à condition qu’il ne se rende pas compte qu’on le tue et le dévore. Dans quel esprit barbare de telles idées peuvent-elles germer ? Le véganisme, comme le végétarisme avant lui, n’est que l’énième avatar hypocrite d’une nauséabonde vision humano-centrée où l’Homme tout-puissant a droit de vie et de mort sur tous les autres êtres vivants de la planète, établissant lui-même les critères et les conditions de cette domination arbitraire. Ce ne sont que des postures, que dis-je des impostures, guère plus évoluées que celles qui consistent à exploiter et les animaux non-humains, et les végétaux. Je dirais même qu’il est bien commode d’adopter ces comportements alimentaires et sociaux quand on n’a pas le courage de faire le vrai grand pas vers un mode de vie réellement juste et éthique, comme celui que je suis heureux d’avoir adopté depuis trois ans déjà, passant outre les quolibets, les mines dubitatives et les remarques narquoises de mes congénères. En effet, je vis en harmonie totale avec mon environnement et les êtres vivants qui le peuplent, pour la bonne raison que je me nourris exclusivement d’eau, sel, cailloux, sable, galets et autres mottes de terre, que je prends évidemment bien soin de débarrasser de tout insecte ou brin d'herbe avant consommation. La minéralophagie n'est pour l'heure qu'une pratique marginale, mais j’ai foi en la capacité de l’Humanité à dépasser ses préjugés pour entrer dans une vraie ère de conscience et de respect de tous les êtres vivants, nos frères à pattes ou à branches, à nageoires ou à bourgeons, à plumes ou à pépins. Quant au vin, je n'en bois plus, comme les autres alcools impliquant la mort d'êtres vivants végétaux qui n'ont rien demandé à personne. Honte à moi, jusqu'à la semaine dernière il m'arrivait de consommer de l'éthanol pur acheté chez mon droguiste... Je ne m'étais pas encore rendu compte qu'il s'agissait du produit de l'exploitation des levures.
Les végans s’arrogent le droit de décider qu’un être vivant mérite plus de vivre qu’un autre pour le seul motif que le premier est conscient et ressent la douleur. Un critère moralement odieux : on peut tuer et dévorer un individu qui naît, respire, se nourrit, grandit et meurt… à condition qu’il ne se rende pas compte qu’on le tue et le dévore. Dans quel esprit barbare de telles idées peuvent-elles germer ? Le véganisme, comme le végétarisme avant lui, n’est que l’énième avatar hypocrite d’une nauséabonde vision humano-centrée où l’Homme tout-puissant a droit de vie et de mort sur tous les autres êtres vivants de la planète, établissant lui-même les critères et les conditions de cette domination arbitraire. Ce ne sont que des postures, que dis-je des impostures, guère plus évoluées que celles qui consistent à exploiter et les animaux non-humains, et les végétaux. Je dirais même qu’il est bien commode d’adopter ces comportements alimentaires et sociaux quand on n’a pas le courage de faire le vrai grand pas vers un mode de vie réellement juste et éthique, comme celui que je suis heureux d’avoir adopté depuis trois ans déjà, passant outre les quolibets, les mines dubitatives et les remarques narquoises de mes congénères. En effet, je vis en harmonie totale avec mon environnement et les êtres vivants qui le peuplent, pour la bonne raison que je me nourris exclusivement d’eau, sel, cailloux, sable, galets et autres mottes de terre, que je prends évidemment bien soin de débarrasser de tout insecte ou brin d'herbe avant consommation. La minéralophagie n'est pour l'heure qu'une pratique marginale, mais j’ai foi en la capacité de l’Humanité à dépasser ses préjugés pour entrer dans une vraie ère de conscience et de respect de tous les êtres vivants, nos frères à pattes ou à branches, à nageoires ou à bourgeons, à plumes ou à pépins. Quant au vin, je n'en bois plus, comme les autres alcools impliquant la mort d'êtres vivants végétaux qui n'ont rien demandé à personne. Honte à moi, jusqu'à la semaine dernière il m'arrivait de consommer de l'éthanol pur acheté chez mon droguiste... Je ne m'étais pas encore rendu compte qu'il s'agissait du produit de l'exploitation des levures.
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Remi Loisel
Le 01 avril 2017 à 20:35:37
J'ai d'abord cru à un poisson d'avril et je me suis dit "Ah ha, très drôle le coup du vin végan"... mais une vérification Google m'a montré que je me trompais! Je ne suis certain de bien comprendre ce qu'est un "vin végan" : s'il n'y a que le collage au blanc d'oeuf qui pose problème, tous les vins non collés sont "végans", non ? Cela fait déjà un certain nombre. Maintenant, les adeptes du "tout végan" vont avoir des problèmes d'accord, vu que le vin s'accorde toujours plus difficilement avec les légumes. Ils vont certainement pouvoir boire des rosés et des blancs mais les rouges tanniques vont être difficiles à caser...
J'ai d'abord cru à un poisson d'avril et je me suis dit "Ah ha, très drôle le coup du vin végan"... mais une vérification Google m'a montré que je me trompais! Je ne suis certain de bien comprendre ce qu'est un "vin végan" : s'il n'y a que le collage au blanc d'oeuf qui pose problème, tous les vins non collés sont "végans", non ? Cela fait déjà un certain nombre. Maintenant, les adeptes du "tout végan" vont avoir des problèmes d'accord, vu que le vin s'accorde toujours plus difficilement avec les légumes. Ils vont certainement pouvoir boire des rosés et des blancs mais les rouges tanniques vont être difficiles à caser...
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M?ryl Pinque
Le 01 avril 2017 à 11:12:15
En effet, les végans ne sont pas "un sous-groupe des végétariens". Par leur très grande cohérence (ils ne consomment AUCUN produit d'origine animale car ils savent que tous reposent sur l'exploitation, la torture et le meurtre des animaux), ils représentent un sommet d'éthique et sont seuls à même de garantir aux animaux nonhumains leurs droits fondamentaux. Gary L. Francione, philosophe et juriste américain, est le pape du véganisme abolitionniste et il est fort dommage que ses idées soient en France si peu connues alors que plusieurs de ses livres ont été récemment traduits aux éditions L'Âge d'Homme. Les animaux nonhumains sont des êtres conscients et sensibles pourvus pour cette raison de droits fondamentaux que nous leur nions arbitrairement. La discrimination dont nous faisons preuve à leur égard, basée sur l'espèce, porte un nom : spécisme, et doit être combattue avec autant d'acharnement que ses corollaires sexisme et racisme. Quiconque prend les animaux au sérieux, quiconque les considère comme des égaux en vertu de leur sentience, est nécessairement végan : on ne saurait en effet manger, exploiter et tuer ceux qu'on respecte et qu'on aime.
En effet, les végans ne sont pas "un sous-groupe des végétariens". Par leur très grande cohérence (ils ne consomment AUCUN produit d'origine animale car ils savent que tous reposent sur l'exploitation, la torture et le meurtre des animaux), ils représentent un sommet d'éthique et sont seuls à même de garantir aux animaux nonhumains leurs droits fondamentaux. Gary L. Francione, philosophe et juriste américain, est le pape du véganisme abolitionniste et il est fort dommage que ses idées soient en France si peu connues alors que plusieurs de ses livres ont été récemment traduits aux éditions L'Âge d'Homme. Les animaux nonhumains sont des êtres conscients et sensibles pourvus pour cette raison de droits fondamentaux que nous leur nions arbitrairement. La discrimination dont nous faisons preuve à leur égard, basée sur l'espèce, porte un nom : spécisme, et doit être combattue avec autant d'acharnement que ses corollaires sexisme et racisme. Quiconque prend les animaux au sérieux, quiconque les considère comme des égaux en vertu de leur sentience, est nécessairement végan : on ne saurait en effet manger, exploiter et tuer ceux qu'on respecte et qu'on aime.
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David
Le 01 avril 2017 à 10:51:15
Les végans devrait arrêter de boire de l'eau : c'est quand même la maison des petits poissons !!!!! trêve de plaisanteries, la majorité des espèces animales que l'on mange disparaîtraient très rapidement si l'homme en arrêtait l'élevage. Plus aucune brebis, chèvre à l'état sauvage... qui seraient aussi dévorées très rapidement, car évidemment on laisserai les loups et autre prédateurs en liberté. Nous laisserons aussi les poules se démerder pour construire leurs maisonnettes, etc. Nous avons un équilibre. L'équilibre c'est la bonne solution, le problème c'est l'excès, dans un sens, ou dans l'autre !
Les végans devrait arrêter de boire de l'eau : c'est quand même la maison des petits poissons !!!!! trêve de plaisanteries, la majorité des espèces animales que l'on mange disparaîtraient très rapidement si l'homme en arrêtait l'élevage. Plus aucune brebis, chèvre à l'état sauvage... qui seraient aussi dévorées très rapidement, car évidemment on laisserai les loups et autre prédateurs en liberté. Nous laisserons aussi les poules se démerder pour construire leurs maisonnettes, etc. Nous avons un équilibre. L'équilibre c'est la bonne solution, le problème c'est l'excès, dans un sens, ou dans l'autre !
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Le1000
Le 01 avril 2017 à 01:05:15
Et le ver de la grappe?....
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jacques
Le 31 mars 2017 à 20:19:07
ben, ils ont qu'à boire de l'eau....encore que, il reste peut être encore des bactéries dans l'eau....du coup, ben,...faut plus qu'ils boivent....avantage, ils pisseront moins...!!
ben, ils ont qu'à boire de l'eau....encore que, il reste peut être encore des bactéries dans l'eau....du coup, ben,...faut plus qu'ils boivent....avantage, ils pisseront moins...!!
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Estelle G
Le 31 mars 2017 à 19:15:35
Les véganes ne sont pas un sous groupe du végétarisme ! Attention de bien faire la différence entre végans, végétariens ou végétaliens ce ne sont pas du tout la même chose ? L'avenir de la viande : si les gens arrêtaient de voir leur plaisir gustatif avant l'environnement, l'éthique y aura du progrès ! On se moquait des agriculteurs bio y a 20 ans on fait pareil en ce moment avec les vegans ! La roue tourne ! Il faut ne pas nier cette catégorie de personnes !
Les véganes ne sont pas un sous groupe du végétarisme ! Attention de bien faire la différence entre végans, végétariens ou végétaliens ce ne sont pas du tout la même chose ? L'avenir de la viande : si les gens arrêtaient de voir leur plaisir gustatif avant l'environnement, l'éthique y aura du progrès ! On se moquait des agriculteurs bio y a 20 ans on fait pareil en ce moment avec les vegans ! La roue tourne ! Il faut ne pas nier cette catégorie de personnes !
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