n 2017, le Brésil compte récolter au moins 600 000 tonnes de raisin d’après les dernières données de l’Institut Brésilien du Vin (Ibravin). Ce qui représenterait déjà une hausse de 100 %, face à la récolte historiquement faible de 2016. La production était alors tombée à 300 000 t, le plus bas niveau des cinquante dernières années. En 2017, les vendanges doivent être au moins du niveau des productions « normales » de 2013 et 2014, mais vont rester en deçà des 700 000 tonnes des années 2011, 2012 ou 2015.
Après le difficile millésime 2016, le vignoble brésilien arbore un franc sourire. Aidé par le phénomène climatologique de La Niña, le vignoble brésilien connaît actuellement des conditions de fin de maturation optimales. « 99 % des régions viticoles n’ont pas connu de maladies fongiques » se félicite Moacir Mazzarollo, l’ancien président de l’Ibravin. « Les conditions climatiques sont très favorables cette année. Tout indique que nous aurons une récolte normale. Par conséquent, les stocks devraient également revenir à des niveaux normaux, de l’ordre de 1,5 million d’hectolitres » avance Oscar Lot, le vice-président de l’Ibravin.
Cette hausse des disponibilités devrait permettre une baisse des cours et relancer la consommation des vins brésiliens sur le marché domestique, qui a chuté de 18 % en 2016, note Dirceu Scotta, le président de l’Ibravin.