menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / Le développement du marché brésilien des vins bloqué par « la fiscalité erronée du gouvernement »
Le développement du marché brésilien des vins bloqué par « la fiscalité erronée du gouvernement »
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

"Le vin est jugé superflu, ne faisant pas partie des exigences, ni même des habitudes alimentaires..
Le développement du marché brésilien des vins bloqué par « la fiscalité erronée du gouvernement »

Par Alexandre Abellan Le 19 mai 2014
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Le développement du marché brésilien des vins bloqué par « la fiscalité erronée du gouvernement  »
«

 Le problème du marché brésilien, c'est la plata ! » résumait le chef-sommelier italien Danio Braga (qui a fondé au la Fédération des Sommeliers du Brésil). Malgré le développement d'une classe moyenne et « l'absence de barrières culturelles ou religieuses qui empêchent la consommation du vin » la consommation brésilienne de vins stagnerait depuis une trentaine d'années à 2 litres de vin par an et habitant à cause des « prix, qui font toute la difficulté des ventes au Brésil ». Sur le papier, le Brésil aurait dû connaître depuis longtemps une flambée de sa consommation de vins d'une intensité comparable à celle de la Chine. Mais dans les faits, ce marché fait face aux mêmes entraves que l'Inde : le coup massue d'une lourde fiscalité.

« Le plus grand obstacle pour augmenter la consommation de vin au Brésil, c'est le gouvernement : qui considère le vin comme superflu, ne faisant pas partie des exigences, ni même des habitudes alimentaires de la population » notait amèrement Danio Braga ce 18 mai, à l'occasion du concours de dégustation des Citadelles du Vin. Décortiquant la structure fiscale brésilienne, il expliquait que les taxes se cumulaient, d'abord les impôts fédéraux (20,32 %), puis ceux de l'état (20,22 %) et la taxe municipale (0,1 %), pour arriver à 42,62 %. Dans le cas d'une bouteille coûtant 10 euros (prix départ cave) en France, son prix de vente au Brésil s'élèverait à 75 € (frais d'importation, taxes et marges brutes de profit...). Avec des prix aussi élevés, la consommation brésilienne de vins importés reste focalisée sur l'état/ville de São Paulo, qui concentrerait la moitié des volumes consommés dans le pays. D'où une activité d'importation de vins encore limité, les vins chiliens et argentins continuant de la dominer grâce à leurs accords douaniers (1/3 des taxes pour le Chili, dédouanement complet pour l'Argentine). Pour Danio Braga, ce statu-quo est non seulement « un obstacle à une consommation plus élevée de ceux sont déjà des amateurs de vins, mais aussi un obstacle pour captiver de nouveaux consommateurs ».

 

 

[Photo : Danio Braga ce 18 mai à l'hôtel Burdigala (Bordeaux)]

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé