e syndicat de l'appellation Costières-de-Nîmes vient d'entamer une démarche auprès de l'Inao. Celle-ci vise à reconnaître deux nouvelles dénominations géographiques complémentaires, « Franquevaux » et « Saint-Roman », qui répondraient à un cahier des charges plus restrictif.
Ces dénominations correspondent à deux terroirs identifiés comme « typiques ». Le premier est localisé dans le sud de l'appellation, sur les communes de Beauvoisin, Le Cailar, Générac, Saint-Gilles et Vauvert, et correspond à « des terres formées par les alluvions de la Durance ». Le second se situe dans le nord de l'appellation et s'étale sur 17 communes (Il présente « des terres rhodaniennes très marquées ».


Le projet concerne au total 51 caves particulières et 7 caves coopératives. Il s'inscrit dans une démarche plus globale du syndicat, qui vise à structurer l'appellation Costières-de-Nîmes en trois niveaux : l'appellation régionale, qui couvre 4 500 ha, comme socle de la pyramide, la dénomination géographique en cœur-de-gamme, et l'appellation communale (ou cru) au sommet.
Le syndicat espère un aboutissement de la démarche d'ici 2019.
(Le terroir de Saint-Roman comprend les communes de Beaucaire, Aubord, Bellegarde, Bernis, Bezouce, Bouillargues, Jonquières-Saint-Vincent, Lédenon, Manduel, Meynes, Milhaud, Nîmes, Redessan, Rodilhan, Sernhac, Uchaud et Vestric-et-Candiac).