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« Millésime Bio est un salon sans concurrence internationale »
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Patrick Guiraud
« Millésime Bio est un salon sans concurrence internationale »

Sa notoriété aidant, le salon des vins bio va passer en 2017 le cap des 900 exposants, et attend 5 000 visiteurs. Malgré le challenge d’un changement de lieu au débotté, Millésime Bio promet donc de nouveaux développements.
Par Alexandre Abellan Le 27 janvier 2017
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« Millésime Bio est un salon sans concurrence internationale »
Du 30 janvier au premier février prochains, Millésime Bio tiendra sa première édition au Parc Chanot. Les 740 stands de ses 902 exposants seront concentrés dans le palais Phocéen (14 000 mètres carrés). - crédit photo : Marseille Chanot
«

 Nous sommes des professionnels du vin, notre seul intérêt est le développement de la filière bio. Il ne peut pas y avoir de synergies avec un organisateur de salon » évacue d’emblée Patrick Guiraud, le président de l’Association Sud Vin Bio, qui organise le salon Millésime Bio. Quittant Montpellier pour Marseille, avec l’avancée du salon Vinisud, l’évènement mondial des vins bio se prépare donc à investir 24 000 mètres carrés du parc des expositions de Marseille. Si la délocalisation est de taille, c’est la sérénité qui prime à Sud Vin Bio, qui revendique la force de sa notoriété.
« Notre salon a une notoriété mondiale, sans concurrence internationale » résume Patrick Guiraud, pour qui les pavillons bios de Prowein et Vinexpo sont voués à l’échec : « la mixité ne reflète pas l’esprit de la bio ». Gardant le cœur à Montpellier, Millésime Bio serait prêt à y revenir dès 2018 « si l’on récupère notre date et avec la certitude d’être indépendants de Vinisud » affirme Patrick Guiraud.

30 exposants en plus

Préparant quoi qu’il en soit sa première édition marseillaise, Sud Vin Bio n’annonce que des chiffres en hausse. Millésime Bio 2017 passe en effet le cap des 900 exposants certifiés bio (avec 902 domaines et metteurs en marché, contre 872 l’an passé), rassemblant 40 % de l’offre des vins bio de l’Hexagone. Ses exposants sont majoritairement français (à 78 % du total), et plus particulièrement de la région Occitanie (40 % des exposants nationaux). Pour les exposants étrangers, ceux italiens et espagnols se distinguent (avec 40 et 32 % de la délégation internationale).

Objectif 5 000 visiteurs

Mais le salon se flatte surtout d’une hausse de 10 % des acheteurs pré-inscrits avant l’ouverture. Ce qui permet aux organisateurs de viser 5 000 visiteurs (contre 4 500 l’an dernier*). Un nouveau témoignage du dynamisme commercial des vins bio souligne Patrick Guiraud, pour qui se confirme l’engouement des acheteurs souhaitant créer une gamme bio dans leur portefeuille jusque-là essentiellement conventionnel.

Tensions sur les volumes

Seule anicroche à cette édition, la question des disponibilités. À l’exception de quelques bassins viticoles, le millésime 2016 est déficitaire en volumes, ce qui va peser sur le marché, et annonce une campagne plutôt tendue. Conjoncturel, ce manque de disponibilité pourrait s’inscrire dans la durée avec le tassement du nombre de surfaces rentrant en bio. « Le rythme des conversions s’est ralenti, on n’est plus à deux chiffres, mais à +2 ou +4 % par an. Alors que le marché à côté est très dynamique, avec une demande en hausse de 10 % » estime Patrick Guiraud. « La bio demande une ingénierie et une technicité qui ne sont pas données à tout le monde. Sinon, les conséquences sur le rendement peuvent être dramatiques… »



* : Sachant que l’édition 2016 avait été perturbée à Montpellier par une grève aérienne et l’absence du Forum International des Affaires (organisé par Sud de France).

« Les acheteurs sont intéressés par le territoire de production »

Se préparant à une restriction des volumes disponibles, Sud Vin Bio travaille depuis fin 2016 à la sensibilisation du public sur la façon de lire le logo européen pour connaître la provenance des bouteilles. Et ainsi prévenir tout développement d’une gamme de vins de la communauté européenne, que subissent actuellement les vignerons languedociens. « Il est essentiel que les consommateurs soient bien informés, il faut anticiper les problématiques d’origine qui pourraient galvauder les risques de manques de volumes » résume Patrick Guiraud. Le travail sur une meilleure connaissance du logo européen est ainsi lancé, afin d’apprendre à relever les nuances « France », « Europe » ou « hors Union »…

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