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100 % du vignoble de Cognac sous démarche environnementale
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Objectif quinquennal
100 % du vignoble de Cognac sous démarche environnementale

L’interprofession charentaise dévoile le détail concret de sa démarche de certification sur deux niveaux. Et notamment de ses ambitions de diffusion collective de bonnes pratiques individuelles.
Par Alexandre Abellan Le 30 novembre 2016
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100 % du vignoble de Cognac sous démarche environnementale
« Le premier objectif du référentiel est de créer des échanges entre viticulteurs sur leurs bonnes pratiques » explique Laetitia Dufour, ce 30 novembre sur le stand de la région Nouvelle-Aquitaine. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)
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ans le vignoble charentais, « on constate un grand nombre de projets menés individuellement : stations de lavage, gestion des effluents, développement de la pulvérisation confinée… La difficulté de ces multiples initiatives, c’est qu’elles ne sont pas connues de tous et qu’elles ne sont pas adaptées à toutes les structures » nuance Bernard Laurichesse, le président de la commission développement durable du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), ce 30 novembre sur le salon Vinitech.

Pour canaliser les démarches innovantes, et les diffuser auprès des opérateurs, l’interprofession charentaise a imaginé un outil sur-mesure : une démarche de certification environnementale. Détaillé à l’occasion du rendez-vous technique bordelais, ce projet de développement durable ne manque pas d’ambition. Sous cinq ans, il souhaite que « 100 % des viticulteurs soient engagés », vise l’abandon total du désherbage inter-rang, l’équipement croissant en pulvérisation confinée, la généralisation de la gestion des effluents et du stockage des produits phytos…

Solliciter l’envie

L’engagement dans ce programme étant exclusivement volontaire, ces objectifs tiennent encore beaucoup du vœu pieux. Pour entraîner les opérateurs, le BNIC compte s’appuyer sur les avancées déjà réalisées, et sur une certaine forme d’ostracisme. « L’intérêt d’un projet collectif, c’est d’imposer un regard collectif. Ceux qui ne s’engageront pas dans la démarche seront les vilains petits canards de leurs communes » estime, non sans une pointe d'ironie, Jean-Bernard de Larquier, le président du BNIC.

Sachant que le soutien du négoce dans ce référentiel pourrait être une force d’entraînement non-négligeable (en témoigne la présence à ce lancement officiel de Florent Morillon, directeur amont de la maison Hennessy, qui a déjà fixé des objectifs environnementaux à ses apporteurs).

(Auto)diagnostic

En pratique, l’engagement des viticulteurs dans le référentiel passe par un autodiagnostic. S’il peut être réalisé en ligne, le BNIC encourage vivement ses opérateurs à suivre une journée gratuite de formation qui lui est dédiée. « Ce premier outil permet de savoir où chacun en est, avant de penser à progresser » explique Laétitia Dufour, responsable du pôle développement durable à la Station Viticole du BNIC. Deux formations ont déjà eu lieu depuis le 18 novembre dans les chambres d’agriculture de Charente et de Charente-Maritime. Une trentaine se tiendront d’ici février, accueillant à chaque fois une dizaine de producteurs (aussi bien viticulteurs, que vinificateurs ou distillateurs).

A l’issue de ces rencontres, les participants reçoive un diagnostic et un plan action personnalisés selon six axes (voir encadré). L’ensemble pave le chemin d’un accompagnement individuel pour permettre au domaine de progresser sur les points non-conformes. L’engagement dans l’autodiagnostic constitue le premier niveau de la certification environnementale charentaise, qui propose également une certification pour ceux souhaitant aller plus loin.

A suivre

Exigeant des restrictions précises, ce deuxième niveau s’approche de la norme Haute Valeur Environnementale (HVE), sans l’englober, y ajoutant des particularités de filière. Début 2017, le BNIC va demander au ministère de l’Agriculture l’équivalence de sa certification avec le niveau deux de HVE.

Autre étape clé à venir, la création d’un support de communication pour ce référentiel. Avec un nom et un logo permettant de valoriser la démarche auprès des consommateurs, et donc pérenniser sa force d’attraction auprès des producteurs. Les réflexions sur la co-construction de cette bannière en sont encore à leurs balbutiements.

Six enjeux clés

- la pérennité du vignoble, comme outil productif.

- la protection du milieu naturel, dans sa globalité.

- la maîtrise des produits phytos, en tant qu’utilisateurs.

- la gestion des effluents vitivinicoles, dans la continuité de l’accord cadre entre BNIC et Agence de l’eau.

- formation, santé et sécurité au travail, les viticulteurs et leurs employés étant les premiers exposés.

- relations entre les viticulteurs et leur voisinage

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