e bilan de la campagne 2015-2016 est en demi-teinte, selon FranceAgriMer. Si les prix se sont consolidés, les volumes, eux, ont subi quelques déconvenues. Ce sont surtout les rosés qui ont fait les frais d’une saison un peu maussade, aussi bien pour le moral que d’un point de vue météo, surtout au printemps.
La rupture est très nette en VSIG. Au total, 2 millions d’hl ont été échangés, dont 230 000 hl seulement de vins rosés, soit 40 % de moins par rapport à l’année précédente. « Ce n’était pas une année rosée », a commenté Baptiste Montange, de FranceAgriMer. Quant aux prix, ils semblent avoir atteint un palier à 78 euros l’hl, stable à -3 % par rapport à la campagne précédente. Les autres couleurs sur ce segment sont elles aussi en retrait, -14 % à près de 1 million d’hl pour les rouges et -15 % à 790 000 hl pour les blancs à des prix stables.
En IGP, le rosé est encore à la traîne : -14 % (2,1 millions d’hl) de volume échangé par rapport à 2014-2015. Le contraste est d’autant plus fort que les ventes d’IGP blancs et rouges bondissent de 8 et 12 %, avec des prix en très légère hausse. Le phénomène est amplifié pour les IGP rouges avec mention de cépage, très appréciés sur le marché.
Au total, tous segments confondus, FranceAgriMer recense 17,5 millions d’hl échangés en vrac (dont 2 millions en VSIG et 8 millions en IGP), en baisse de 3 % par rapport à la campagne précédente. En AOP aussi, les volumes sont à la baisse, FranceAgriMer explique ce retrait par un report des opérateurs du vrac vers la bouteille en 2015.