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Des bactéries plus fortes que les champignons
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Des bactéries plus fortes que les champignons

Une nouvelle thèse, qui sera présentée prochainement à Bordeaux, a permis d'identifier une série de bactéries capables de diminuer l'action des champignons impliqués dans la pourriture grise et l'esca.
Par Juliette Cassagnes Le 30 septembre 2016
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Des bactéries plus fortes que les champignons
Les Bacillus forment un genre de bactéries et existent en grand nombre d'espèces, avec des propriétés physiologiques et des habitats très variés : terre, poussière, eau douce, etc. Certaines ont des rôles utiles comme producteurs d'antibiotiques ou d'antifongiques. C'est le cas de Bacillus thuringiensis, utilisée pour combattre les insectes nuisibles en agriculture, comme les vers de la grappe en viticulture. - crédit photo : Site http://wineserver.ucdavis.edu/
L

es recherches pour trouver de nouveaux moyens de lutte biologique contre les champignons responsables de maladies dans les vignes se poursuivent... Une thésarde, chercheuse à l'université de Bordeaux, a étudié l'efficacité de différentes souches de bactéries, issues du vignoble bordelais, contre les champignons responsables du Botrytis cinerea et des maladies du bois.

Sur 46 souches testées in vivo et in planta, il ressort que trois d'entre elles, Pantoea agglomeransPaenibacillus sp. et Bacillus pumilus, ont « une action significative » contre les deux pathogènes Phaeomoniella chlamydospora et/ou Neofusicoccum parvum, responsables des maladies du bois. Elles permettent une réduction de 40 à 64% de la taille des nécroses sur des boutures de vigne non greffées. 

Des modes d'actions variés

Des études plus poussées ont permis de mieux comprendre leur mode d'action. Ces bactéries agissent en produisant des composés volatils qui ont été identifiés, ou encore par induction et expression de différents gènes de défense de la vigne.

Contre le champignon Botrytis cinerea, la chercheuse a mis en évidence quatre souches de bactéries, Enterobacter cowaniiBacillus ginsengihumiBacillus sp et Enterobacter sp., ayant « un pouvoir antagoniste important ». Celles-ci agissent en produisant des composés volatils et diffusibles et/ou par compétition avec le pathogène pour les nutriments.

Ces résultats seront présentés publiquement à Bordeaux, ce mardi 11 octobre 2016, par Rana Haidar, doctorante de l'université de Bordeaux, dans le cadre de sa soutenance de thèse.

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