e producteur de champagne Vranken-Pommery Monopole a légèrement réduit sa perte nette part du groupe à 4,5 millions d'euros au premier semestre contre 4,8 millions un an plus tôt, a annoncé le groupe jeudi. Dans le même temps, le groupe champenois qui emploie 837 salariés, dont 678 en France, a vu son chiffre d'affaires progresser de 2,5% à 95,2 millions d'euros, indique-t-il dans un communiqué.
Grâce à l'amélioration des ventes et une maîtrise des coûts, Vranken Pommery a pu redresser de 13% son résultat opérationnel courant, à 2,6 millions d'euros.
Néanmoins, "dans un contexte perturbé", Vranken-Pommery, échaudé par la baisse des ventes après les attentats en France en 2015, "ne communique pas d'objectifs chiffrés", compte-tenu de "la saisonnalité" de ses activités, précise le texte.
Sur sa stratégie viticole, le groupe continue de miser sur la vogue des vins pétillants aux Etats-Unis, en précisant que ses premiers "sparklings" produits en Californie seraient commercialisés en 2017.
Il a également indiqué que la conversion en bio, démarrée en 2012, traduite déjà sur 200 hectares va se poursuivre en Provence et en Camargue pour atteindre en 2018 une superficie de plus de 600 hectares.
Les résultats financiers sont alourdis par un accroissement des impôts et taxes. Le groupe prévoit la cession de quelques actifs immobiliers de Grands Domaines du Littoral, considérés comme non stratégiques, au cours du second semestre.
Vranken Pommery possède notamment les marques Charles Lafitte, Demoiselle, Pommery, Heidsieck 1 Monopole, Vranken-Diamant, Germain ainsi que les portos Sao Pedro, Rozès, et Grifo.