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Naissance d’un syndicat des mérandiers
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Tonnellerie
Naissance d’un syndicat des mérandiers

Ecartés des discussions avec l’ONF car ils ne sont pas les premiers utilisateurs de bois, les tonneliers créent un syndicat des mérandiers pour se sortir de cette impasse.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 06 juillet 2016
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Naissance d’un syndicat des mérandiers
La tonnellerie française dresse un bilan très positif de son activité en 2015 avec une progression de son chiffre d'affaires de 10 %. - crédit photo : DR
C

e n’est pas seulement parce qu’ils ont été déçus de l’orientation du dernier Contrat d’objectif signé entre le Ministère de l’agriculture et l’ONF que les tonneliers créent leur syndicat. « Nous avions engagé les démarches avant » souligne Jean-Luc Sylvain. Mais il est évident que ce syndicat sera utile à l’avenir pour faire valoir les préoccupations de cette filière qui travaille à partir des merrains de chêne. En effet, les interlocuteurs de l’ONF sont prioritairement ses premiers clients, à savoir les premiers utilisateurs de chêne. Le syndicat des tonneliers ne fait donc pas partie de ce cercle, bien les entreprises de cette filière ont largement intégré l’activité de méranderie. « Nous représentons au bas mot 50 % de la production » affirme Jean-Luc Sylvain. La création du Syndicat des mérandiers va permettre de rentrer dans le tour de table.

En bonne forme

Cette création se fait sur fond de bilan économique de la filière en bonne forme. Les entreprises adhérentes à la Fédération des Tonneliers de France ont produit, en 2015, 592 300 fûts pour un chiffre d’affaires de 390,9 millions d’euros, en hausse de 8,3 % en volume et 10 % en valeur. L’export représente toujours une part importante de l’activité de la tonnellerie française avec 64 % des volumes totaux commercialisés et un chiffre d’affaires de 264,4 millions d’euros (68 %).

Ce beau bilan va-t-il se poursuivre en 2016 ? Rien n’est moins sûr. « Le marché mondial des tonneaux est un marché complètement mûr, où il existe peu de chance de voir de forte croissance » souligne Jean-Luc Sylvain. L’année 2016 a mal débuté avec un ralentissement aux USA car le dernier millésime a été plutôt timide en termes de volume. Et en  Europe, les gels de printemps qui ont figé les vignobles du Nord laissent présager des baisses de commandes. Et Jean-Luc Sylvain de conclure : « à mon avis, cela va être compliqué de faire aussi bien que 2016 ».

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