éélu pour trois ans à la tête de la Fédération des Syndicats Viticoles de l’Anjou et de Saumur (FVAS), Laurent Ménestreau se donne quatre objectifs pour son mandat. Il s’agit d’abord de « construire l’identité Anjou Saumur », suite au désengagement d’Inter Loire de ses missions de communication des appellations, Pour se faire, une stratégie collective de communication doit être mise sur pied pour les 25 AOC représentées par la FVAS.
Le deuxième objectif de Laurent Ménestreau est de consolider le « pilotage économique des appellations par un travail en lien avec les négociants au sein de l’interprofession ». Son troisième axe est le soutien aux maisons des vins, qui ont réouvert en avril à Saumur et en juin à Angers. Elles sont toutes deux passées sous le giron de la FVAS, après avoir été gérées par l’interprofession ligérienne.
Le dernier point de sa feuille de route n’est pas des moindres : s’engager dans une viticulture durable en modifiant les pratiques viticoles, à commencer par l’utilisation des pesticides. Pour réduire les résidus de pesticides dans les rivières, « Laurent Ménestreau a fixé pour objectif de bannir, en trois ans, l’utilisation des herbicides [sur les inter-rangs] du vignoble d’Anjou Saumur » rapporte le quotidien Ouest France.
Le président de la FVAS suit un autre dossier environnemental, en portant l’opposition du vignoble à l’installation dans le Layon d’une centrale d’enrobé produisant du bitume (cliquer ici pour en savoir plus).
La FVAS est l’Organisme de Défense et de Gestion des 25 appellations d’origine contrôlée des vignobles d’Anjou et de Saumur, soit 20 000 hectares de vigne.