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Environnement
Du goudron dans le Layon

Les vignerons angevins s’opposent à l’installation d’une centrale d’enrobé au milieu des coteaux du Layon.
Par Patrick Touchais Le 21 avril 2016
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Du goudron dans le Layon
A proximité des vignes, la carrière de Beaulieu accueille désormais une centrale d’enrobé. - crédit photo : Patrick Touchais
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as contents les vignerons des coteaux du Layon. Déjà qu’au cœur de leur vignoble – à Beaulieu-sur-Layon  –  ils subissent depuis 20 ans, une carrière d’exploitation de pierre, avec son lot, de secousses en sous-sol, de poussières et de va-et-vient de camions, ce même site vient d’accueillir une centrale de fabrication d’enrobé. Cette activité a été validée par arrêté préfectoral en date 15 avril. Elle est autorisée pour six mois renouvelables. Il s’agit pour l’entreprise de fournir du bitume à la réfection de l’A 87 (Angers-La Roche-sur-Yon), toute proche du vignoble. 

Avis négatif de l'INAO

Nous avons interpellé la préfecture de Maine-et-Loire, mais elle doit me téléphoner depuis cinq jours. J’attends toujours…”, indique le président de la Fédération viticole de l’Anjou, Laurent Ménestreau. Et de rappeler que cette installation classée avait donné lieu à un avis négatif de l’Inao, et d’une interpellation du ministère de l’Agriculture. “Ce dernier n’a pas répondu. Son absence de réponse vaut acceptation. C’est curieux, car souvent dans ce genre de dossiers, il suit l’avis de l’institut”. 

Risque de vendange altérée

Convaincus des nuisances que leur causera cette installation, les vignerons égrènent les soucis : odeurs d’hydrocarbures, poussières, camions. “C’est surtout la pollution qui nous inquiètent”, souligne Claude Papin, président du grand cru quarts-de-chaume, dont les parcelles sont à moins de 2 km. “Selon, le vent, les odeurs peuvent se propager assez loin. On craint beaucoup la période de la fleur, où la plante est très sensible. Et celle des vendanges. On sait par expérience que des vendanges récoltées à proximité de travaux de goudron, sont altérées. C’est arrivé à un collègue. Il a dû tout jeter”.

Conséquence, la Fédération viticole va déposer une requête en référé devant le tribunal administratif. Avec un argument de poids. Il y a 4 ans, un même projet avait été rejeté après enquête publique. A l’époque, la conclusion était sans équivoque : “incompatibilité entre l’activité de centrale d’enrobé et l’activité viticole”. Sans parler de l’œnotourisme, dans une région labellisée “Vignobles et découvertes”…

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