menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Le mildiou met la pression
Le mildiou met la pression
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Intempéries
Le mildiou met la pression

Les pluies diluviennes tombées en mai ont favorisé le champignon. Partout, on s’attend à de fortes sorties de taches.
Par Christelle Stef Le 06 juin 2016
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Le mildiou met la pression
Taches de mildiou sur feuilles - crédit photo : Christelle Stef
3

60 à 590 mm en Alsace, 450 mm dans le Bordelais, plus de 500 mm en Côte d'Or. Depuis le 1er janvier, les cumuls de pluie sont impressionnants. Ce n'est pas pour déplaire au mildiou. Dans bon nombre de région, le parasite met la pression aux viticulteurs. « On observe des taches sporulantes dans toutes les parcelles. Cela va de quelques-unes par parcelle à plusieurs par pieds. On note également des sorties sur inflorescence avec des grappes déformées en crosse », rapporte Marie-Noëlle Lauer, de la chambre d'agriculture d'Alsace.

Dans un bulletin du 31 mai, celle-ci avertit les viticulteurs : « la cadence des traitements doit être réduite à 10 jours avec les produits ayant une rémanence de 12 – 14 jours. Les produits de contact sont à renouveler après lessivage et/ou au bout de 8 jours ».

Des temps d'humectation colossaux

A Sancerre, on s’attend aussi à des sorties importantes. « Nous sommes noyés sous la pluie. Courant mai, nous avons eu 16 à 17 jours de pluie. Les viticulteurs ont positionné leur deuxième traitement dans la semaine du 23 mai. Depuis, ils ont pris quasiment 100 mm. Et les temps d'humectation sont colossaux, de l'ordre de 20 h par jour depuis trois semaines. Le mildiou est en pleine forme », déplorait François Dal le 1er juin.

En Côte d'Or, dans la plupart des parcelles, la situation était maîtrisée au 1er juin. « Au vu des cumuls de pluie, la présence du mildiou est étonnement limitée », notait Benoît Bazerolle, de la chambre d'agriculture, ce jour-là. En apparence seulement ? Peut-être. « Ces derniers jours, il y a eu des déficits de protection. De gros cumuls de pluie ont lessivé le cuivre. Puis d'autres pluies sont tombées alors que les parcelles n'étaient plus protégées », expliquait-il.

Pas de catastrophe

Même les Pyrénées-Orientales et l’Aude étaient en alerte. « Cette année, les taches sur feuilles ne sont pas rares. Mais ce n'est pas la catastrophe car avec les températures fraîches, les cycles sont longs. Mais ceux-ci pourraient s'accélérer si les températures remontent », explique Emmanuel Rouchaud, de la chambre d'agriculture de l’Aude.

Dans le Bordelais, la pression était très élevée mais le vignoble sain. « Les viticulteurs ont démarré les traitements très tôt dès la mi-avril », rapporte Cédric Elia de l'Adar des deux rives.

En Charente-Maritime, la situation était également plutôt calme au 1er juin.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (2)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Jack BOLLINGER Expert Honoraire pr?s la C.A. de N?mes Sp?cialis? dans les sinistres li?s aux maladies de la vigne Le 08 juin 2016 à 10:35:58
Il est important d'avoir souligné la durée d'humectation et les risques de raccourcissement du cycle du champignon en cas de remontée des températures. Je note aussi que la mise en place d'un traitement mi avril dans le bordelais avait été bénéfique. Comme je l'ai connu certaines années très humides vers l'encadrement de la floraison. L'absence de couverture de "sécurité" dans ce type d'année peut conduire, sauf amélioration très rapide de la météo et sans humidité.
Signaler ce contenu comme inapproprié
agrinov Le 07 juin 2016 à 19:49:57
L'alternative au cuivre serait peut être un micro-élément composé de silicium ultra assimilable ce qui permet d'avoir des effets systémiques sur l'ensemble de la plantes (OBSTACLE) L'objectif étant de limiter les produits ayant des effets stressant qui limite la croissance de la culture, donc les réserves, les rendement, les défenses de la plantes
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé