émontrant de nouveau leur fermeté dans leurs analyses de vins, les Services Chinois d’Inspection et de Quarantaine viennent de refuser l’entrée de boissons à base de vin contenant des paillettes d’or alimentaire. D’après la réglementation locale, les feuilles d’or ne sont pas un additif autorisé dans les boissons alcoolisées. Si l’or ne peut pas être considéré comme toxique, le corps ne peut le digérer précise le site Wine Info, qui a révélé ce renvoi douanier. Rejetées par les douanes portuaires de Qinhuangdao (province de Heibei), ces 300 bouteilles ont été renvoyées en Allemagne. Leur prix d’importation était de 33 euros, témoignant du positionnement haut de gamme de ces vins pailletés.
Depuis la crise des résidus de phtalates en 2013, les douanes chinoises communiquent ponctuellement sur les lots renvoyés : vins en vrac chiliens n’ayant pas suffisamment d’extrait sec, bouteilles françaises présentant des concentrations de manganèse trop importantes, etc. Une façon de maintenir une pression réglementaire sur un marché en plein essor : en 2015, la Chine a battu de nouveaux records d’importation, devenant le premier marché asiatique de consommation de vins devant le Japon.