e solde de la balance commerciale des vins en vrac est de -363 millions de litres et quasiment nulle en valeur. En clair : en volume, la France importe plus de vrac qu’elle n’en exporte, pour des montants quasi-identiques. C’est qu’il ressort de l’étude de la direction générale des douanes publiée début mars. « La France est le sixième fournisseur mondial de vins en vrac avec 6% de parts de marché en volume, alors que l’Espagne est au premier rang avec 33% de part de marché » relève l’étude qui souligne également le statu importateur de la France avec 13% des volumes de vin en vrac, derrière l’Allemagne qui concentre un quart des volumes.
Ce positionnement timide de la France sur la scène mondiale du vrac est à replacer dans une tendance du marché du vrac en augmentation. Les vins en vrac « progressent à rythme supérieur à l’ensemble des ventes de vins (+6,5% par an en valeur et 4,5% en volume contre respectivement +5,2% et +é,7% pour l’ensemble des vins) » note l’étude. Et de remarquer : « la mise en œuvre, à compter de 2016, d’un règlement européen autorisant l’accroissement dans la limite de 1% de la superficie totale du vignoble pourrait permettre à la France de reconquérir des parts de marché en produisant un peu plus de vins d’entrée de gamme ».