Il y a un travail à faire sur la LME » constate Jean-Marie Barillère, président du CNIV. Et c’est à cette question qu’il a sensibilisé Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, lors de son passage sur le Pavillon des vins du Salon international de l’Agriculture le 3 mars. « Le problème est prégnant lorsqu’une GMS se sert d’une AOC dans le cadre d’une opération de promotion » poursuit Jean-Marie Barillère. En clair, il s’agit des Bordeaux à un euro ou Champagne à moins de 10 euros qui ont glacé le sang de plus d’un opérateur de la filière. « C’est destructeur ! » déplore Jean-Marie Barillère. Ce type de promotion introduit un nouveau référent de prix dans la tête du consommateur et même une méfiance car il se demande si c’est bien une IG qu’il achète. Et Jean-Marie Barillère de conclure : « pour nous, l’IG est prise en otage par la GMS ».
Filière
La prise en otage des IG par la GMS inquiète
Ce n’est pas une question qu’aborde facilement le négoce. Le pouvoir de négociation entre des metteurs en marché face à la grande-distribution n’est pas à l’avantage du négoce, ce qui se traduit par des promotions discutables sur les IG.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 07 mars 2016
Jean-Marie Barillère, président du CNIV, ouvre, avec la question des promotions en GMS, un questionnement plus large : celui du rapport de négociation entre le négoce et la grande-distribution. - crédit photo : Marion Sepeau Ivaldi
«
A lire aussi
Salon des vins de Loire
Négociations serrées avec la grande distributionVous n'êtes pas encore abonné ?
Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Pas encore de commentaire à cet article.




