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Résultats prometteurs pour identifier la moindre présence de Brett dans les vins
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Biodétection
Résultats prometteurs pour identifier la moindre présence de Brett dans les vins

Alliant optique et nanotechnologie en laboratoire, une sonde d’or et d'ADN permet de détecter rapidement la présence de Brettanomyces, jusqu’à de très faibles concentrations.
Par Alexandre Abellan Le 26 février 2016
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Résultats prometteurs pour identifier la moindre présence de Brett dans les vins
Aperçu en microscopie électronique à balayage de populations de levures Brettanomyces et Saccharomyces. - crédit photo : Photo réalisée à AgroParisTech par Alexis Canette (INRA) et Nicolas Richard (Inter Rhône).
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éalisés par l’Université agroalimentaire italienne d’Udine et l’université de technologie de Troyes, des biocapteurs de précision ont permis de détecter la présence de la levure d’altération Brettanomyces bruxellensis jusqu’à une concentration de 0,1 ng/ml d’ADN cible. Une très faible concentration qui fait de cette mesure de laboratoire une nanotechnologie prometteuse pour la détection rapide et fiable des Brett. Reposant sur une sonde ADN, ce biocapteur est également spécifique à ces seules levures d’altérations, les résultats de témoins avec Saccharomyces cerevisae en attestent.

Biotechnologies de pointe

Pour obtenir ces résultats, encore purement expérimentaux, les scientifiques ont eu recours à la Résonance Plasmon de Surface Localisée (ou LSPR : Localized Surface Plasmon Resonance). « Les capteurs LSPR sont des nanobiocapteurs déjà utilisés ayant de très bons résultats en protéomique et d'autres études génétiques, ce qui a mené les chercheurs à considérer la grande utilité que cette technologie pourrait avoir sur la détection des organismes d'altération du vin » précise Infowine, qui a relevé la publication de cette étude.

En pratique, une lumière incidente interagit avec des brins d'ADN greffés sur les nanoparticules d’or (surface obtenue par évaporation d’or, avec une épaisseur de 4 nanomètres). Ces dernières étant plus petites que la longueur d’onde, cela induit une LSPR captée par un détecteur optique.   « La méthode est extrêmement sensible puisque l'effet optique se passe à la surface des particules »   explique le chercheur Pierre-Michel Adam (université de nanotechnologie de Troyes).

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