our les vins sans IG produits dans le bassin Rhône-Provence, la situation diffère de celle de la Bourgogne. Le syndicat, créé pour l'occasion en juin dernier entre viticulteurs indépendants et coopérateurs, a préféré demander le contingentement des futures plantations pour l'année 2017. Il a recueilli les souhaits émanant des huit départements du bassin, qui s'élevaient à une superficie de 38 hectares, l'essentiel des surfaces étant situé dans le Vaucluse. Le syndicat a donc décidé de transmettre une demande pour un contingent de 50 hectares de vignes à vins sans IG.
L'interprofession dont les producteurs dépendent, l'Anivin de France, y a donné un avis défavorable, ne souhaitant pas de contingent du tout. « Nous souhaitons rester maître de notre territoire, qui comporte des zones mixtes AOP/IGP/vins sans IG, justifie Eric Lambert, viticulteur à la tête du syndicat. La libéralisation totale n'est pas dans l'idée des producteurs du bassin... Mais nous restons ouverts à toute nouvelle demande et nous aurons la possibilité de rectifier le tir l'an prochain si besoin », poursuit celui-ci.
Concernant les vins à IGP du bassin Rhône-Provence enfin, les neuf organismes de défense et de gestion (ODG) les représentant et rattachés à Intervins Sud-Est, n'ont pas souhaité contingenter les plantations nouvelles pour 2017, ne voyant pas de risques de surproduction ou de dévaluation des vins. « L'interprofession n'a donc pas eu à donner d'avis sur la question », indique Marie de Monte, directrice.
A paraître très prochainement: "Les nouvelles plantations 2017 demandées pour les AOC vallée du Rhône".[illustration: carte du territoire des vins à IGP dépendants d'Intervins sud-est; source: site vinsmediterraneens.org]