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e millésime 2015, le vignoble hexagonal produirait 46,6 millions d’hectolitres de vins selon les estimations du Service des Statistiques et de la Prospective. Ce volume correspond à une production moyenne, en léger retrait par rapport à 2014 (-1 %) et en légère hausse par rapport à la moyenne quinquennale (+2 %). Pour les premières estimations ministérielles de la saison, la production de vins d’appellation s’élèverait à 22,1 millions hl (stable par rapport à l’an passé). Les volumes de vins à Indication Géographique Protégée sont estimés à 13,2 millions hl (+4 %), portés par une bonne réserve hydrique en Languedoc-Roussillon. Le potentiel de production des vins pour eaux-de vie est fixé à 8 millions hl (-5 %), à cause de la forte pression du mildiou et du black-rot sur le vignoble charentais. Celles des autres vins chuterait à 3,2 millions hl (-16 %).
A l’échelle régionale, les experts soulignent qu'« après une année 2014 marquée par un retour à un calendrier plus conforme à la normale, l’année 2015 présente une avance du cycle phénologique ». Les fortes chaleurs estivales expliquent cette avance, qui se caractérise nationalement par un début de véraison précoce et une baisse de la pression cryptogamique (notamment du mildiou). A noter que les premiers signes de stress hydrique pourraient faire réviser à la baisse ces potentiels (cliquer ici pour en savoir plus).
Accessibles en ligne, ces estimations se basent sur des observations réalisées mi-juillet. « La répartition des vins entre les différentes catégories n’est qu’indicative et peut être amenée à évoluer lors des prochaines estimations » précise prudemment le ministère, qui finit de se protéger en rappellant que « l’affectation ne sera connue plus précisément qu’au moment de la déclaration de récolte ».
(Graphiques : Ingrogr.am avec les données de l’Agreste ; Photo : IFV)
