éritable serpent de mer, l'aire de conditionnement et les conditions de mise à la propriété vont faire l'objet d'un groupe de travail au sein de l'INAO. Co-animé par Michel Chapoutier (président de l'UMVIN) et Bernard Farges (président de la CNAOC), ce groupe, constitué de 5 producteurs et 5 négociants, est chargé de présenter des propositions pour aboutir à « une nouvelle doctrine » sur un sujet qui divise négoce et production depuis longtemps. Un point d'étape sera présenté au prochain Comité national de l'INAO.
« Le négoce ne peut attaquer systématiquement un cahier des charges » commente Bernard Farges, faisant référence à la récente judiciarisation de la question. L'UMVIN a en effet déposé un recours, mi-décembre, devant le Conseil d'Etat contre le cahier des charges des Côtes de Bergerac qui restreint l'aire d'embouteillage à l'aire d'appellation. « Mais il y a d'autres exemples de désaccord. Et la position du négoce sur la question est à géométrie variable » remarque Bernard Farges qui ajoute : « la législation européenne n'interdit pas de restreindre l'aire d'embouteillage. C'est d'ailleurs ce que fait Porto ».