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Vignoble : comment concilier plan de restructuration et plants insuffisants ?
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Vignoble : comment concilier plan de restructuration et plants insuffisants ?

Par Alexandre Abellan Le 09 février 2015
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Vignoble : comment concilier plan de restructuration et plants insuffisants ?
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our les pépiniéristes français, répondre au feu continu des demandes vigneronnes de greffés-soudés tient actuellement de la mission impossible. Si le millésime 2014 a été globalement favorable à la production française de vins (l'Hexagone étant redevenu le leader mondial), la production de plants de vignes traditionnels a été amputée par un climat défavorable : avec taux de reprise inférieur à 50 %. Suite aux épisodes de forte sécheresse en été et aux épisodes cévenols de l'automne, les pépinières du Languedoc-Roussillon sont déjà en état de pénurie. Car la demande de plants est historique, poussée par les plans collectifs de restructuration. Se mobilisant pour honorer les commandes passées, la Fédération Française des Pépinières Viticoles (FFPV) précise que dans le « cadre des plans de restructuration, les engagements de plantations peuvent être diminués, qu’il y ait eu avance de financement ou pas. Il faut néanmoins faire une déclaration auprès des organismes qui gèrent les dossiers de restructuration [avant] le 30 avril 2015 à FranceAgriMer, mais la date de modification auprès des organismes régionaux peut être plus précoce » Dans le cas d'un engagement sans avance, la diminution de l'objectif n'implique pas de pénalités. De même si l'avance perçue couvre la surface réellement plantée, le vigneron pouvant faire appel à un autre pépiniériste que celui de son bon de commande acté. Par contre, si le vigneron se voit contraint de planter moins que l'avance perçue, il devra rembourser l'avance (majorée de 10 %).

Si cette pénurie pénalise la viticulture, elle sanctionne également les pépiniéristes, comme le soulignait récemment David Amblevert (président de la FFPV) : « il va y avoir un raffermissement sur les prix, mais ce ne sera jamais à la hauteur de nos pertes ! Paradoxalement, c'est l'année où nous avons le plus de demandes que les comptes d'exploitation des pépinières seront en repli... » (cliquer ici pour lire son interview sur le sujet, ainsi que ses conseils sur les plants en pot).

 

 

[Photo : FFPV]

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