'après la revue chinoise FJSPXX, « l’Association provinciale pour la Circulation de l’Alcool du Fujian et le Centre de Contrôle Qualité des Vins et Spiritueux de Shanghai viennent de créer le premier centre de service d’expertise des boissons alcoolisés du Fujian (province au Sud-Est de la Chine) ». Ce développement d'une expertise régionale sur les vins et spiritueux répond à la volonté chinoise de contrôler finement la salubrité des aliments, pour rassurer la population qui craint des intoxications par des produits contrefaits. Désormais, « si un consommateur [de la province du Fujian] doute de la qualité des boissons alcoolisées qu’il a achetées, il pourra donner mandat au centre pour effectuer une analyse » précise la chambre française du commerce et de l'industrie de Pékin. Le but de cette démarche est « d'identifier la partie responsable et ainsi à protéger le droit des consommateurs. A ma connaissance, dans d'autres provinces en Chine, il existe également des centres d'expertise des boissons alcoolisées de ce genre » explique Ying Li, chargée de développement réglementaire au bureau de Pékin d'Ubifrance.
Depuis le scandale du lait contaminé à la mélamine en 2008, le contrôle des ingrédients et additifs alimentaires se généralise, parfois de manière hâtive (comme l'avait démontré l'affaire des résidus de phtalates dans les spiritueux en mars 2013, mais aussi les résidus de manganèse, et de fer dans des vins importés...). Le gouvernement chinois s'est d'ailleurs récemment engagé à rationaliser ses normes sanitaires, en harmonisant les limites maximales de résidus acceptables dans les vins et spiritueux, ainsi que de développer des procédures de certification communes avec ses partenaires commerciaux (cliquer ici pour en savoir plus).
[Photo : Avignon Oenologie]