uvertes en 2009, les négociations pour un accord de libre-échange entre la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande ont abouti le 15 novembre dernier. Devant encore être validé par le législateur avant d'être signé, cet accord doit notamment faciliter l'entrée sur le marché coréen des vins néo-zélandais, qui étaient jusqu'à présent taxés à hauteur de 15 %. « L'accès sans droits d'accise au marché sud-coréen va représenter une stimulation significative pour nos ambitions à l'export sur l'un des marchés asiatiques clés » s'enthousiasme Philip Gregan, le président des Vignerons Néo-Zélandais (NZW), qui ajoute que « jusqu'à cet accord notre compétitivité en Corée du Sud était handicapée par le nombre de nos concurrents qui bénéficiaient de cet avantage. C'est l'occasion de rééquilibrer les choses. » L'Australie, le Chili, les Etats-Unis et l'Union Européenne avaient en effet passé des conventions similaires. Signé en 2011 pour les vins européens, l'accord de libre-échange « a marqué le retour en force des vins du vieux continent » sur le marché coréen « malgré une certaine morosité du marché depuis la crise de 2008 » rapporte le bureau UbiFrance de Séoul.
Si la Corée du Sud est le troisième marché asiatique des vins, la Chine reste de loin en première place. Ce qui donne une importance toute particulière au partenariat que vient de conclure l'Australie avec la Chine. La revue Harper's annonce que les deux gouvernements viennent de signer un accord d'intention. Après 10 ans de négociations, la convention devrait être signée l'an prochain et les vins australiens pourraient être exemptés de droits d'accise en 2019. A noter que l'Australie a également signé en 2014 un accord de libre échange avec le Japon (deuxième marché asiatique des vins). Dans la valse des accords de libre échange, il est également à noter que la Chine vient de conclure un partenariat avec la Corée du Sud.
[Illustration : Wine intelligence]