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Château d'Esclans couronné pour avoir changé la perception du rosé
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Château d'Esclans couronné pour avoir changé la perception du rosé

Par Marion Ivaldi Le 14 novembre 2014
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Château d'Esclans couronné pour avoir changé la perception du rosé
C

’est parce qu’il « a changé à la fois le goût et la perception des rosés» , indique le Wine Enthusiast, que le Château d’Esclans (Côtes de Provence) a été désigné « The european winery of the year 2014 » (winery européenne de l’année 2014). Avec la cuvée Garrus (rosé fermenté en barrique), il a « réinterprété l’idée de ce qu’est un vin rosé, en donnant à Esclans le même prestige que d’autres bordeaux » poursuit le Wine Enthusiast. Cette évocation du bordelais, n’est pas un hasard. A la tête du Château d’Esclans, Sacha Lichine y a passé quelques années, notamment en tant que propriétaire du Château Prieuré Lichine à Margaux. Tous les vins sont vinifiés par un seul homme : Patrick Léon qui fut un temps directeur général de Mouton-Rothshild. C'est la première fois qu'une winerie spécialisée dans la production de rosé reçoit un tel prix, un signe de plus qui confirme l'engouement mondial pour le rosé et notamment ceux de la Provence. Rencontre avec Sacha Lichine.

 

Vous avez su séduire les Etats-Unis : le Wine Enthusiast parle de réinterprétation de l’idée de vin rosé. Comment avez-vous réussi à placer un rosé à 100 $ dans les restaurants américains ?

"En 2006, nous sommes venus en Provence pour faire un grand vin. Le rosé, c'est simple à faire moyen ; compliqué, à faire très bon. Nous avons beaucoup investi, notamment dans la chaîne de froid, pour obtenir un produit de très bonne qualité. Notre Garrus (18000 bouteilles/an, en rupture pour la première fois cette année) est vinifié à partir de vieilles parcelles de grenache. Il est mis sur le marché un an et demi après vinification. Notre exigence est qu'il ait les mêmes qualités qu'un grand blanc de Bourgogne. Au début, les acheteurs pensaient qu'ils ne pourraient pas le vendre à 100 $. Mais nous avons usé nos semelles et travaillé avec nos agents ville après ville. Il n'y a pas de miracle, le succès n'est pas venu tout seul."

 

Votre gamme se compose de quatre rosés de l'entrée de gamme, avec Whispering Angel, au haut de gamme, avec Garrus. Vous dîtes vouloir être spécialiste des rosés pour toutes les occasions. Quel est votre modèle ?

Nous avons une approche marketing champenoise avec ces quatre vins. Whispering Angel (2,4 millions de bouteilles/an) est notre entrée de gamme : cette cuvée est pensée pour être vendue au verre en CHR. Whispering Angel aide à vendre nos autres vins. Nous avons complètement créé une consommation de rosé à part entière. C'est la raison pour laquelle nous avons obtenu cet oscar du vin. On a créé une vague et changé la perception du rosé, notamment en instaurant une marque forte. 

 

 

Cette distinction est-elle le point de départ pour de nouveaux développements ?

Nous avons un immense potentiel pour développer nos grands vins. Nous sommes encore sur le haut de l'iceberg et pourtant, nos résultats parlent d'eux-même. Nous exportons 90% de notre production dont 50% aux Etats-Unis. 15% des volumes de rosés provençaux aux Etats-Unis proviennent de nos chais. Nous réalisons 43% de la valeur du marché des rosés commercialisés à Hong Kong. Nous sommes présents dans 83 pays et travaillons avec 135 distributeurs. Et notre potentiel de croissance est encore fantastique !

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Tous les commentaires (2)
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Francois Le 19 novembre 2014 à 10:28:39
Cher monsieur, auriez vous oublié que le vin est un produit à consommer, à déguster ( pour faire plaisir aux esthètes pour qui la consommation est un gros mot ) et donc à vendre ! Auriez vous oublié qu'une propriété viticole est aussi une entreprise pour qui la rentabilité est la condition de sa survie. La poésie, la masturbation intellectualisante autour du vin est à mille lieues des préocupations quotidiennes des viticulteurs. Et oui part de marché, marge, profit c'est moins noble que le terroir, que la main calleuse du vigneron et que le discours qui va avec, ... mais sans le respect de ces paramètres économiques les propriétés seront appelées a disparaitre.
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LeGuideC Le 17 novembre 2014 à 09:30:34
Je ne vois dans ces propos que commerce, part de marché, développement de marque, recette et profit "à la champenoise ou bordelaise", d'ailleurs clairement revendiqués. Où est le vin dans tout ça ?
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