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Pas d'illusion sur l'effet prix de la petite vendange 2025, qui va "alléger la pression sur les stocks plutôt que créer une tension généralisée sur l'offre" mondiale de vin
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Pour l'ONU du vin
Pas d'illusion sur l'effet prix de la petite vendange 2025, qui va "alléger la pression sur les stocks plutôt que créer une tension généralisée sur l'offre" mondiale de vin

Si "le marché mondial du vin pourrait être globalement équilibré en 2025" par l’effet du changement climaitque, l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin souligne que cette baisse s’inscrit dans un contexte peu porteur "de ralentissement de la consommation sur les marchés matures et d'incertitude accrue" pour l’export.
Par Alexandre Abellan Le 12 novembre 2025
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Pas d'illusion sur l'effet prix de la petite vendange 2025, qui va
« 2025 laisse entrevoir un marché mondial légèrement plus tendu mais toujours équilibré » analyse tout en nuances et prudence l’OIV, dont les données ont été consolidées ce mois d’octobre 2025 avant d’être révisées en avril 2026 (lorsque les déclarations de récolte définitives seront disponibles). - crédit photo : Alexandre Abellan
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e monde produirait 232 millions d'hectolitres de vin en 2025, soit une augmentation de 3 % par rapport à 2024 tout en restant 7 % en deçà de la moyenne quinquennale 2020-2024 annonce ce 12 novembre l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), se basant notamment sur les données de 29 nations vinicoles (représentant 85 % de la production mondiale). En 2025, la production mondiale de vin « affiche une légère reprise après le volume exceptionnellement faible de l'année dernière, mais reste bien en deçà des moyennes récentes, confirmant un moment de baisse persistante de l'offre mondiale, sous l'effet des difficulté climatiques et de l'évolution des habitudes de consommation » résume la communication de l’OIV.

Premier vignoble mondial, l'Union européenne enregistrerait 140 millions hl, +2 % en un an mais -8 % face à la moyenne quinquennale : « la zone continue de faire face à une forte variabilité climatique, la France et l'Espagne enregistrant des vendanges très faibles (respectivement 36 et 29 millions hl), l'Italie retrouvant des niveaux proches de la normale (47 millions hl) et plusieurs pays d'Europe centrale et du sud-est obtenant des résultats supérieurs à la moyenne » détaille l’ONU du vin, ajoutant que « les États-Unis n'ont enregistré qu'un rebond partiel par rapport à la faible récolte de 2024 » (22 millions hl, +3 % en un an) et que « l'hémisphère sud (49 millions hl, +7 %) a connu une reprise modérée par rapport à 2024, grâce à l'amélioration des conditions en Afrique du Sud (10 millions hl, +16 %), en Australie (12 millions hl, +11 %), en Nouvelle-Zélande (4 millions hl, +32 %) et au Brésil (3 millions hl, +38 %), qui a compensé le déclin significatif observé au Chili (8 millions hl, -10 %) ».

Stabiliser les stocks dans un contexte de ralentissement

Fil rouge de ces derniers millésimes, le changement climatique pèse sur les rendements mondiaux, avec des effets exacerbés selon les millésimes et les campagnes d’arrachage des différents bassins viticoles. « Malgré ces différences régionales, le marché mondial pourrait être globalement équilibré : la croissance limitée de la production en 2025 devrait contribuer à stabiliser les stocks dans un contexte de ralentissement de la consommation sur les marchés matures et d'incertitude accrue quant aux conditions commerciales mondiales » note l’OIV, qui reste prudente, précisant que « dans un contexte de demande mondiale affaiblie et de stocks élevés sur plusieurs marchés matures, une troisième année consécutive de production inférieure à la moyenne tend à alléger la pression sur les stocks plutôt qu'à créer une tension généralisée sur l'offre. »

Ainsi, « 2025 laisse entrevoir un marché mondial légèrement plus tendu mais toujours équilibré » nuance l’OIV, pour qui « les effets sur les prix et le commerce devraient rester spécifiques à certains secteurs et certaines régions plutôt que généralisés » résume l’OIV. Une mauvaise perspective pour les vignobles ayant enregistré de nouveaux petits rendements, augmentant les coûts de production alors que les marchés sont réticents aux augmentations de prix.

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