Au détour des allées et des stands du Sival, on a tout d’abord remarqué le fissurateur avec disques ouvreurs d’Eco-Dyn destiné aux vignes plantées entre 1,50 et 3 m. Le principe est simple et efficace : un train de deux à quatre disques est installé entre des dents fissuratrices dont les socs sont en carbure. Un relevage arrière fixé sur le châssis permet d’installer un semoir combiné à des disques ondulés ou une cuve d’engrais liquide (des descentes ont été pensées à cet effet). Ainsi, sans détruire l’enherbement et en limitant le risque de remonter des blocs de terre, la fissuration restaure les échanges air-eau et participe à la régénération des sols. De plus, « pesant 400 kg, le fissurateur a l’avantage d’être léger », raconte Vincent Harnois, gérant de l’entreprise. Prix : de 6 500 € HT pour la version 2 dents, jusqu’à 9 500 € HT pour celle à 4 dents.
RPM-Polaris distribue le semoir ATV 105 de la marque Faunamaster, qui est lui aussi léger : 260 kg. Ce semoir de 1,45 m de large, attelable à un quad ou à un attelage de cat. 1, dépose des graines sur 7 rangs. Grâce à sa trémie séparée en plusieurs compartiments (1 grand et 7 petits), il est possible de semer petites et grosses graines ou des graines et de l’engrais. Deux disques ouvreurs sur lesquels sont fixées deux descentes, une par type de graine ou une pour l’engrais et l’autre pour les graines, précèdent des roues de rappui. Cet outil sème jusqu’à 80 mm de profondeur. Un vérin électrique alimenté par la prise 12 V relève le dispositif de 20 cm pour un transport sur route. Le réglage de profondeur s’effectue en réajustant la hauteur de roue. Prix : 5 455 € HT.
Crédit photo : Sarah El Makhzoumi
Plus loin dans les stands, on trouve une belle surprise avec la marque hollandaise Weedelete, distribuée en France par Rural Master. En effet, elle propose la bineuse intercep ZRS d’axe vertical dont les lames incurvées et pivotantes travaillent sur une largeur de 25 ou 30 cm autour des ceps. La sensibilité des palpeurs se règle via une molette facilement accessible et la profondeur de travail se fait manuellement grâce à une coupelle servant de butée au sol. Nul besoin d’un tracteur surpuissant : 30 ch et 20 l/min de débit hydraulique suffiront. Weedelete assemble ces mêmes éléments en une herse rotative pour nettoyer l’interrang et qui peut être équipée des interceps de la marque. Prix : entre 15 000 et 25 000 € HT.
Crédit photo : Sarah El Makhzoumi
Autre ambiance avec RootWave, un intercep de désherbage électrique qui a décroché un Sival de bronze au concours de l’innovation. Un matériel distribué par l’entreprise Novaxi. Si l’on connaît les désherbages électriques pour leur débit de chantier plutôt lent, celui annoncé par la marque dénote : « Le premier passage est certes lent, à 2 km/h au maximum, mais ensuite, lors des passages d’entretien on peut avancer à 5-6 km/h », annonce Richard Dumbrill, gérant de Novaxi. Le principe est simple : une génératrice de 60 kW raccordée à la prise de force du tracteur alimente douze électrodes qui font « bouillir » les adventices jusqu’à la racine. Celles-ci sont réparties par paire sur six bras à repliage hydraulique, trois de chaque côté de l’appareil traîné. Comptez 140 000 € HT pour vous équiper.
Crédit photo : Sarah El Makhzoumi
Terminons notre tour des nouveautés du matériel d’entretien du sol par la marque Humus qui a présenté un montage avec broyeur mixte pour herbe et sarments équipé de ses têtes de fauche interceps à effacement mécanique. Par un changement de lame, l’outil passe de broyeur à sarment à broyeur à herbe. 30 chevaux et 30 l/min pour le débit hydraulique suffiront à emmener ce duo.
Crédit photo : Humus
Pasquali, la marque italienne de BCS Group présentait son nouvel Anteus 65 AR pour des vignes à partir d’1,4 m. Disponible en version articulée ou en roues directrices, ce tracteur de 56 chevaux se présente avec un prix de 45 000 €. L’entreprise française Yanigav présentait son enfonce-pieux MPEV 500 MP à installer sur le bras d’une mini-pelle. Piquets métalliques ou bois, tout y passe pourvu que la cloche (sur demande) soit adaptée. Le prix est annoncé à 8 000 €. La marque Julien (Meiser Agriculture Solutions) montrait, quant à elle, son nouveau piquet pour vignes vallonnées avec « encoche combi ». Grâce à sa forme de crochet à laine, impossible pour les fils de s’échapper du piquet dans les rangs en pente !